La journée de doctoriales pour les étudiants en recherche associés au Texte étranger se tiendra le lundi 2 juillet - 10h-17h30 à Paris 8 (rendez-vous salle B 344).
Il s'agit d'une séance de présentation des états des recherches, pour les étudiants qui travaillent sous ma direction ou dans l'orbite du groupe de recherche du DELA, "Le Texte étranger", que ce soit en Master ou en Doctorat. Chaque participant dispose d'une vingtaine-trentaine de minutes pour parler de son travail, faire un bilan de son année, et utiliser cet espace partagé pour reprendre la logique de son sujet, de ses méthodes (éventuellement son plan de rédaction), et de ses lectures. Le format est libre, et l'idéal est d'éviter la lecture d'un texte rédigé, pour donner toute leur chance à l'écoute et à la discussion. Nous pouvons prévoir une dizaine-quinzaine de minutes pour les échanges à la suite de chaque intervention. Un texte rédigé sera ensuite demandé à ceux qui voudront participer à la publication des travaux.
Interventions prévues :
. Hafida Aferyad (Julian Barnes, Angela Carter, et la poétique de l'altérité)
. Lilia Bouhanik (S. Rushdie et l'histoire)
. Laïla El Faquer (Caryl Phillips)
. Mohamed Haby (JM Coeztee)
. Fatiha Mouadi (V. Woolf et l'anonyme)
. Claire Rosé (Maeterlinck - et Shakespeare?)
. Souad Slassi (Margaret Atwood, Angela Carter, et le féminin)
. Elena Truuts (N. Sarraute)
30 mai 2007
13 mai 2007
Etats généraux de Paris 8 - lundi 14 mai
Paris 8 prépare ses Etats généraux, qui auront lieu à l'automne 2007. Vous savez sans doute qu'il s'agit de journées de réflexion sur l'université, son état, et ses perspectives. L'initiative s'est lancée à partir du constat général d'une crise interne importante, à divers niveaux, et toute cette année s'est passée en travaux préparatoires de réflexion et d'analyse. Vous avez peut-être participé à la rédaction des cahiers de doléances, par exemple.
La journée de lundi est consacrée à la mise en commun de ces réflexions, et la poursuite du débat. C'est une journée importante, où vous pourrez apprendre beaucoup, mettre des choses dans un contexte plus large - y compris dans celui du contexte politique où la nouvelle élection présidentielle faire prévoir rapidement un bouleversement du système universitaire -, et prendre votre part aux questions et discussions. Les débats sont ouverts à l'ensemble de la communauté universitaire, et il est bien sûr capital que la voix des étudiants y ait toute sa place. Je vous recommande vivement de profiter de cette rare occasion.
Programme de la journée : amphi D, lundi 14 mai 9h30 - 17-30
. 9h30 ouverture
. 9h45 Accueil des étudiants à P8
. 10h30 La réussite des étudiants
. 11h30 Questions pédagogiques (bilan d'étape LMD, tranches horaires, propédeutique)
. 14h Cahiers de doléance des UFR
. 15h Sur la gouvernance
. 16h Enseignement et recherche à P8 (métier d'enseignant-chercheur, relations internationales)
. 17h Perspectives et propositions
La journée de lundi est consacrée à la mise en commun de ces réflexions, et la poursuite du débat. C'est une journée importante, où vous pourrez apprendre beaucoup, mettre des choses dans un contexte plus large - y compris dans celui du contexte politique où la nouvelle élection présidentielle faire prévoir rapidement un bouleversement du système universitaire -, et prendre votre part aux questions et discussions. Les débats sont ouverts à l'ensemble de la communauté universitaire, et il est bien sûr capital que la voix des étudiants y ait toute sa place. Je vous recommande vivement de profiter de cette rare occasion.
Programme de la journée : amphi D, lundi 14 mai 9h30 - 17-30
. 9h30 ouverture
. 9h45 Accueil des étudiants à P8
. 10h30 La réussite des étudiants
. 11h30 Questions pédagogiques (bilan d'étape LMD, tranches horaires, propédeutique)
. 14h Cahiers de doléance des UFR
. 15h Sur la gouvernance
. 16h Enseignement et recherche à P8 (métier d'enseignant-chercheur, relations internationales)
. 17h Perspectives et propositions
07 mai 2007
Et maintenant
Article de Bertrand Monthubert tiré du site de « Sauvons la Recherche » - http://recherche-en-danger.apinc.org
Le 7mai 2007
Et maintenant ?
Pendant toute la campagne, l’action de SLR a visé à dépasser les grands discours pour comprendre et faire connaitre à l’ensemble des citoyens la cohérence et les effets concrets des propositions des candidats sur ce secteur. Cela nous a conduit à prendre une position en raison des différences majeures entre les deux candidats du second tour. Il est clair que le choix politique assumé par Nicolas Sarkozy est à l’opposé du résultat des Etats-Généraux de la recherche, ce qui suscite des craintes profondes.
Nous avons dit lors de cette prise de position que quelque soit le résultat, nous continuerions le travail. Celui-ci s’avère d’autant plus important que Nicolas Sarkozy a dans ses cartons un projet de loi sur l’enseignement supérieur qu’il veut faire passer au cours de l’été. D’avance, nous réclamons qu’une telle réforme soit précédée d’une concertation avec l’ensemble des acteurs impliqués dans ce secteur crucial. Par ailleurs, nous sommes très inquiets des orientations qui se dessinent dans le programme de Nicolas Sarkozy ou dans ses déclarations, car elles pourraient fragiliser de nombreuses disciplines qui sont au coeur de notre culture (voir Communiqué de la Maison des écrivains), introduire des inégalités préoccupantes entre les territoires ; surtout elles ne répondent pas aux besoins de notre pays. Il va donc être essentiel de travailler, avec tous ceux qui souhaitent s’impliquer, dans le cadre des Etats-Généraux de l’enseignement supérieur, afin de dégager un nombre important de positions communes, et de présenter un front commun face à des réformes qui seraient dangereuses pour l’avenir de la recherche et des universités, et donc de notre pays.
En ce qui concerne plus spécifiquement la recherche, nous avons déjà expliqué le danger des propositions de Nicolas Sarkozy : priorité au court-terme, précarisation des emplois (d’où une perte d’attractivité pour les jeunes générations), affaiblissement des organismes de recherche comme le CNRS au profit de programmes très ciblés centrés sur les modes du moment... Le programme qui se dessine est très idéologisé, et contraire aux besoins de la recherche et de la société. Nous continuerons à expliquer les conséquences de ces réformes, à faire vivre le débat dans la communauté scientifique, et à organiser les actions nécessaires pour lutter contre la mise en péril de la recherche.
Nous aurons besoin de tous dans la période qui s’ouvre. Et nous pouvons garder en mémoire l’exemple de notre grande soeur britannique, "Save British Science", qui s’est battue pendant 10 ans sous l’ère Thatcher en expliquant en quoi sa politique de recherche était mauvaise... Le découragement n’est donc pas à l’ordre du jour.
Le 7mai 2007
Et maintenant ?
Pendant toute la campagne, l’action de SLR a visé à dépasser les grands discours pour comprendre et faire connaitre à l’ensemble des citoyens la cohérence et les effets concrets des propositions des candidats sur ce secteur. Cela nous a conduit à prendre une position en raison des différences majeures entre les deux candidats du second tour. Il est clair que le choix politique assumé par Nicolas Sarkozy est à l’opposé du résultat des Etats-Généraux de la recherche, ce qui suscite des craintes profondes.
Nous avons dit lors de cette prise de position que quelque soit le résultat, nous continuerions le travail. Celui-ci s’avère d’autant plus important que Nicolas Sarkozy a dans ses cartons un projet de loi sur l’enseignement supérieur qu’il veut faire passer au cours de l’été. D’avance, nous réclamons qu’une telle réforme soit précédée d’une concertation avec l’ensemble des acteurs impliqués dans ce secteur crucial. Par ailleurs, nous sommes très inquiets des orientations qui se dessinent dans le programme de Nicolas Sarkozy ou dans ses déclarations, car elles pourraient fragiliser de nombreuses disciplines qui sont au coeur de notre culture (voir Communiqué de la Maison des écrivains), introduire des inégalités préoccupantes entre les territoires ; surtout elles ne répondent pas aux besoins de notre pays. Il va donc être essentiel de travailler, avec tous ceux qui souhaitent s’impliquer, dans le cadre des Etats-Généraux de l’enseignement supérieur, afin de dégager un nombre important de positions communes, et de présenter un front commun face à des réformes qui seraient dangereuses pour l’avenir de la recherche et des universités, et donc de notre pays.
En ce qui concerne plus spécifiquement la recherche, nous avons déjà expliqué le danger des propositions de Nicolas Sarkozy : priorité au court-terme, précarisation des emplois (d’où une perte d’attractivité pour les jeunes générations), affaiblissement des organismes de recherche comme le CNRS au profit de programmes très ciblés centrés sur les modes du moment... Le programme qui se dessine est très idéologisé, et contraire aux besoins de la recherche et de la société. Nous continuerons à expliquer les conséquences de ces réformes, à faire vivre le débat dans la communauté scientifique, et à organiser les actions nécessaires pour lutter contre la mise en péril de la recherche.
Nous aurons besoin de tous dans la période qui s’ouvre. Et nous pouvons garder en mémoire l’exemple de notre grande soeur britannique, "Save British Science", qui s’est battue pendant 10 ans sous l’ère Thatcher en expliquant en quoi sa politique de recherche était mauvaise... Le découragement n’est donc pas à l’ordre du jour.
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