16 octobre 2012

Recension sur French Theory

Juliette Mélia nous indique la disponibilité en ligne de son compte rendu de l'ouvrage de François Cusset, French Theory (2003) : http://www.cndp.fr/magphilo/index.php?id=34.

15 octobre 2012

Howard Becker : La fabrication des savoirs de thèse

je transmets : 

Bonjour à toutes et à tous,

pour inaugurer sa cinquième année d'existence, le séminaire des Aspects Concrets de la Thèse (EHESS) accueillera :
Howard S. Becker, (sociologue américain), pour parler du thème :
La fabrication des savoirs pendant la thèse

La rencontre aura lieu le lundi 05 novembre 2012 de 14h00 à 16h00, dans l'amphithéâtre de l'EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris.
Pour plus d'informations sur le séminaire :  http://act.hypotheses.org/
L'équipe d'organisation
(M. Govoreanu, M. Hunsmann, S. Kapp, J. Legrand et T. Loloum)

Séminaire "Construction de l'Orient"

Je transmets :

Séminaire "Construction de l'Orient", Université Paris Diderot-Paris 7
(Responsables: J-M Fournier, L. Niayesh)

Rappel: notre séance de rentrée aura lieu le lundi 15 octobre, 18h30-20h
Lieu: Salle C330, UFR Charles V, 10, rue Charles V, 75004, Paris.

Présentation de Jean-Marie Fournier (Paris Diderot - Paris 7): "William Jones, Robert Southey, Percy Shelley: trois projets poétiques ambigus vers la 'matière indienne' à la fin du 18ème et au début du 19ème siècles"

Pour plus de détails sur l'actualité de notre séminaire et les textes des séances passées, merci de consulter notre site:
http://constructiondelorient.jimdo.com

Les séances du séminaire sont ouvertes à tous.

10 octobre 2012

Séminaire "La traduction, un objet d'histoire"

je transmets :

La traduction, un objet d'histoire (XVIIIe-XXIe siècles)
Rahul Markovits et Blaise Wilfert-Portal
ENS Paris, salle de l'IHMC (Un mercredi par mois)

Ce séminaire se propose d’aborder la traduction comme un objet d’histoire et dans l’horizon transdisciplinaire des sciences sociales. Par une approche en contexte considérant la traduction comme opération historiquement située, il s’agit de promouvoir une analyse sociale, économique, politique et géopolitique de la traduction. Sociologie du champ intellectuel et des traducteurs, histoire et sociologie du livre, histoire des sciences, histoire des conflits et des empires, socio-histoire de la mondialisation : on s’efforcera en cette première année de multiplier les points de vue pour prendre la mesure de la multiplicité des enjeux qui s’attachent à cette pratique.
Ce séminaire prévoit d'être pluriannuel. Il prétend donc surtout, pour cette première année, ouvrir des pistes de réflexion, esquisser des perspectives d'analyses, ouvrir des chantiers de recherches. Ils s'organiseront en suivant trois fils, bien sûr souvent entrecroisés ou entrelacés, mais qui constituent malgré tout des guides utiles pour organiser la variété des interventions, des objets abordés et des manières de faire,
  • le fil « théorie », pour rendre compte de l'importance et de la variété des théories de la traduction dans les disciplines voisines, mais aussi et surtout de leur intérêt pour les enquêtes des praticiens des sciences sociales lorsqu'ils abordent la traduction ;
  • le fil « géopolitique », pour rendre compte de la variété des situations de la traduction dans les différentes langues et aires linguistiques du monde, et aussi comprendre ses liens avec les pouvoirs et son rôle dans la production des rapports de forces dans « l'espace culturel transnational » (Boschetti) ;
  • le fil « acteurs », pour situer la pratique de la traduction dans l'épaisseur des relations sociales.
Chaque séance sera organisée autour de la présentation de leurs travaux par des spécialistes français et étrangers et ouvrira un large temps à la discussion.
Ce séminaire s’inscrit dans le programme de recherche TRANSNAT, soutenu par l’ANR et la DFG.
Un mercredi par mois, 10h-13h, à partir du 10 octobre 2012, salle de l’IHMC.

Programme
10 octobre (Théorie 1)
Rahul Markovits et Blaise Wilfert-Portal, « Faire l'histoire de la traduction... en historiens. Une introduction »
14 novembre (Théorie 2)
Yves Chevrel (Université de la Sorbonne), « Quelle histoire pour les traductions en langue française ? Le cas du XIXe siècle »
Discutant : Michel Espagne (CNRS-ENS).
12 décembre (Théorie 3)
Emily Apter (New York University), « Traduire et faire traduire le Vocabulaire européen des philosophies : une géopolitique de la traduction au début du XXIe siècle »
Gisèle Sapiro (CNRS) (sous réserve)
16 janvier (Géopolitique 1)
Francesca Billiani (Manchester University), « Politically Speaking: the Aesthetics of Literary Translations in Italy from the fin-de-siecle to World War II »
13 février (Géopolitique 2)
Hans-Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes), « Traductions et traducteurs dans l'aire culturelle germanophone au XVIIIe siècle - questionnements, approches quantitatives, figures de traducteurs (e.a. Georg Forster) »
Norbert Bachleitner (Universität Wien), « Translatologie et histoire du livre. Les traductions en langue allemande au XIXe siècle (Scott, Flaubert)»
3 avril (Géopolitique 3)
Diana Sanz-Roig (Universitat Pompeu Fabra) et Francisco Lafarga (Universitat de Barcelona), « Un regard sur la traduction littéraire dans le monde ibérique, 1810-1939 »
22 mai (sous réserve) (Acteurs 1)
Mary-Helen McMurran (University of Western Ontario), Autour de The Spread of Novels. Translation and Prose Fiction in the Eighteenth Century, Princeton University Press, 2009
19 juin (Acteurs 2)
Mathieu Grenet (Washington University in St. Louis) et Franziska Heimburger (EHESS), Drogmans et interprètes de guerre, acteurs des échanges translinguistiques

Responsable : Rahul Markovits
Url de référence :http://www.histoire.ens.fr/La-traduction-un-objet-d-histoire.html
Adresse : 45 rue d'Ulm75005 Paris

09 octobre 2012

Equipe Arts et culture : européanisation, internationalisation, mondialisation

je transmets :

Depuis 2011, Alain Quemin et Anne-Marie Autissier proposent aux enseignants-chercheurs et doctorants de Paris 8, de Paris 3 et d’autres universités, un « chantier de recherches » consacré à la sociologie de l’art et de l’action culturelle publique, dans une optique européenne et internationale comparative.

Avec la participation d’Arturo Rodriguez-Morato (Université de Barcelone), de Nathalie Heinich (CNRS), de Bruno Péquignot (Université de Paris 3), de Jean-Louis Genard (Université libre de Bruxelles), de Pascale Laborier et Emmanuel Wallon (Paris Ouest Nanterre), voici la deuxième édition de ce séminaire que nous espérons stimulant par ses approches et ses méthodes, et de nature à constituer le noyau d’une coopération plus approfondie avec nos collègues de Paris 3 et de Paris Ouest Nanterre.
 
Ces journées d'étude se tiendront les 11 octobre 2012, 15 novembre 2012, 20 décembre 2012, 17 janvier 2013, 14 février 2013, 21 mars 2013, 11 avril 2013, 16 mai 2013, 20 juin 2013

de 9h30 à 12 heures, salle A 251

Contacts : amautissier@wanadoo.fr (Anne-Marie Autissier) et afress.aqz@wanadoo.fr (Alain Quemin), Institut d’études européennes


Conférence Mondialisation et Peuples minorisés

je transmets :

Chères et chers collègues
Le laboratoire SUDS de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines organisera les 19, 20 et 21 juin 2013 une conférence internationale intitulée "Mondialisation et Peuples Minorisés: le rôle des groupes ethniques minoritaires dans la réflexion sur l'avenir des sociétés modernes".
Vous trouverez le texte de l'appel à communications sur le site du laboratoire SUDS en cliquant sur le lien ci-dessous:
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur le texte de l'appel ou tout autre aspect du colloque.
Bien cordialement
Sophie Croisy
Maître de conférences
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Colloque Genre / genres

je transmets :

Colloque Genre / Genres - Gender / Genre
 (TIES IMAGER EA3958)
Université de Paris Est Créteil

16 et 17 novembre 2012

Vendredi 16 novembre – Salle des Thèses
Présidence de séance : Isabelle Alfandary (UPEC)
9h30-10h30 : Frédéric Regard (Université Paris-Sorbonne) : « Rêver le genre : réflexions sur The Golden Notebook de Doris Lessing »
 Pause café
 Présidence de séance : Françoise Dupeyron-Lafay (UPEC)
10h50-11h30 : Anne Besnault-Levita (Université de Rouen) : « ‘That fiction is a lady’: Gendering Fiction in Virginia Woolf’s Essays »
11h30-12h10 : Amélie Ducroux (Université Lumière Lyon II) : « De ‘la participation sans appartenance’»
12h10-12h50 : Pascale Denance (Université d’Angers) : « L’entrelacs des genres comme fondement fictionnel à une rhétorique du sujet dans un corpus transgénérique de la fin du XIXe siècle »

 Présidence de séance : Claire Fabre (UPEC)
14h00-14h40 : Abigail Lang (Université Paris-Diderot) : « Le mélange des genres chez Stacy Doris »
14h40-15h20 : Juliana Lopoukhine (Université Paris-Sorbonne) : « La fissuration des genres ou l’écriture en éclats dans Non-Combatants and Others (1916) de Rose Macaulay et Voyage in the Dark (1934) de Jean Rhys »
15h20-16h00 : Paule Lévy (UVSQ) : « ‘This is not a story to be passed on’ : Race, Gender and Genre in Octavia Butler’s Kindred »
 Pause café
 Présidence de séance : Elisabeth Vialle (UPEC)
16h20-17h00 : Marie Olivier (UPEC) : « La confusion des genres ou le neutre dans The Wild Iris de Louise Glück »
17h00-17h40 : Justine Wary (Université Reims) : « Hybridité générique et représentations de l’identité féminine chez E. Bowen »
17h40-18h20 : Rosemarie Fournier-Guillemette (UQAM) : « Que sont nos grandes œuvres devenues? Le destin des romans de Jane Austen en France »
 18h30 : Cocktail 

Samedi 17 novembre – Salle des Thèses
 Présidence de séance : Charlotte Coffin (UPEC)
9h30-10h10 : Frédérique Fouassier (Université Tours) : « Brouillage des catégories et mélange des genres : les personnages féminins du théâtre anglais de la Renaissance »
10h10-10h50 : Line Cottegnies (Université Sorbonne Nouvelle) : « Le sonnet pétrarquiste au féminin: Mary Wroth et la confusion des genres »
 Pause café
 11h10-11h50 : Elisabeth Bouzonviller (Université de Saint Etienne) : « Attaque de banque et rivière en crue ou comment entraîner la valse des genres dans The Last Report on the Miracles at Little No Horse de Louise Erdrich »
11h50-12h30 : Gilbert Pham-Thanh (Université Paris Nord) : « Masculinités beerbohmiennes entre conte et roman »
 
Présidence de séance : Vincent Broqua (UPEC)
14h00-14h50 : Redell Olsen (Royal Holloway) : « Genders and genres of Noise : silences, snares, snarls towards a feminist poetics »
 Pause café
 15h00-15h40 : Alice Braun (UPO) : « L’identité en exil dans Towards Another Summer de Janet Frame »
15h40-16h20 : Anne-Florence Quaireau (Université Paris-Sorbonne) : « ‘I am a woman’ : la reconfiguration des genres dans Anna Jameson’s Winter Studies and Summer Rambles in Canada (1838) »
17h00-17h40 : David Coad (Université de Valenciennes) : « Transsexual Travelogues »
 
Informations pratiques : Salle des thèses (Bâtiment P)
Centre Multidisciplinaire de Créteil (Campus Centre), Métro Créteil Université (Ligne 8)
Plan : http://www.u-pec.fr/footer-3/plans-d-acces/campus-centre-301991.kjsp?RH=1176931876081

Parution : La France noire

je transmets :

La France noire. Présences et migrations des Afriques, des Amériques et de l'océan Indien en France 
ouvrage collectif de Pascal BLANCHARD, Sylvie CHALAYE, Éric DEROO, Dominic THOMAS, Mahamet TIMERA, paru en octobre 2012, aux Editions La Découverte.
Présentation de l'ouvrage :
Le long cheminement de l'histoire des populations afro-antillaises en France a longtemps été absent des représentations de l'histoire de France, dont il est pourtant partie intégrante. C'est dire l'importance de ce livre, retraçant pour la première fois la formidable aventure qui a vu évoluer le regard de la France sur les Afro-Antillais à travers les siècles. Reprenant l'ensemble des textes qui accompagnaient la première édition largement illustrée du beau livre publié sous le même titre en 2011, cet ouvrage événement constitue une référence majeure sur plus de trois siècles de présence des Noirs en France, issus d'Afrique subsaharienne, des Antilles, des Comores, de Madagascar, de la Réunion, de Nouvelle-Calédonie ou de Guyane.
L'histoire de la France noire commence au XVIIe siècle, quelques décennies avant le terrible Code noir (1685), et traverse plus de trois siècles d'histoire de France : trois siècles de présences caribéennes, africaines, issues des États-Unis ou de l'océan Indien, dans l'Hexagone, trois siècles d'une histoire culturelle, politique et économique intense et méconnue. Rédigé par les meilleurs spécialistes français et internationaux, pour un regard transversal sur une histoire aux mille et un visages, ce livre montre comment ces présences ont contribuéà bâtir ce pays et la République. C'est au creuset de ce récit que l'on peut comprendre les enjeux du présent.
Avec des contributions de : Nicolas Bancel, Catherine Coquery-Vidrovitch, Marcel Dorigny, François Durpaire, Romuald Fonkoua, Yvan Gastaut, Dieudonné Gnammankou, Sandrine Lemaire, Achille Mbembe, Élikia M’Bokolo, Pap Ndiaye, Frédéric Pineau, Alain Ruscio, Daniel Soutif, Tyler Stoval et Françoise Vergès.
 Présentation de l'auteur :
Pascal Blanchard, historien, spécialiste du "fait colonial" et des immigrations des outre-mers en France, est chercheur associé au GDR 2322 du CNRS Anthropologie des représentations du corps (Marseille) et président de l'ACHAC (Paris).
Table des matières :
Préface, par Alain Mabanckou
Introduction. Depuis 1685 : trois siècles de présences en France
  • Les étapes oubliées d'une histoire croisée
  • Tout commence avec le Code noir...
  • Contrôler, surveiller, compter...
  • Regard sur les Noirs...
  • Combat révolutionnaire et abolition
  • Avatars thermidoriens et ségrégation d'Empire
  • De la fin de l'Empire (1815) à la seconde abolition (1848)
  • Noir-Français ?
1. 1848-1849 : sauvages. De l'affranchi au sujet colonial
  • Des Noirs invisibles sous le Second Empire
  • Le temps des « sauvages »
  • Tous aux expositions...
  • Exhibitions de Nègres
  • Le Noir est à la mode...
  • Le grand tournant de 1889
2. 1890-1913 : indigènes. Premières présences et imaginaires coloniaux
  • Une décennie de figuration coloniale
  • Une nouvelle génération politique
  • Le monde noir monte sur scène et pénètre les imaginaires
  • Une nouvelle génération d'expositions... et de figurants
  • Arts nègres et corps noirs
  • L'avant-guerre et la mobilisation de la Force noire
3. 1914-1924 : tirailleurs. Forces noires et premiers combats
  • De nouveaux recrutements
  • Un tournant dans la guerre
  • À l'arrière...
  • Opinion publique, surveillance et rapatriement
  • 1919 : rendez-vous à Paris
  • 1920-1924 : xénophobie et « honte noire »
  • Sur la scène et sur le ring...
  • Le grand retour des colonies
4. 1925-1939 : Nègres. Les négritudes en mouvement
  • Combat pour la « race noire » ou pour l'égalité républicaine ?
  • Nouvelles visibilités
  • L'Exposition coloniale de 1931
  • Pressions xénophobes et combats politiques
  • La pensée noire à la conquête des esprits
  • Une nation repliée sur elle-même
5. 1940-1956 : Noirs. Présences africaines, ruptures ultramarines
  • Des premiers combats aux massacres des « Nègres »
  • Frontstalags et « prisonniers de couleur »
  • Solidarité, évasion et résistance
  • Vichy et l'empire colonial
  • Sous l'Occupation, la vie continue...
  • La libération vient d'Afrique... et d'Amérique
  • Retour aux phobies d'avant-guerre
  • Ruptures institutionnelles
  • La France, rendez-vous des mondes noirs
  • Les indépendances africaines commencent en 1956...
6. 1957-1974 : immigrés. La nouvelle vague afro-antillaise
  • Nouvelle vague antillaise : le Bumidom
  • Travailleurs noirs en France
  • Nouvelle génération étudiante et intellectuelle
  • Le temps des luttes...
  • Les frontières se ferment
7. 1975-1998 : Blacks. Bleus, Blancs, Blacks...
  • Le temps des luttes et des expulsions
  • Le grand tournant des années 1980...
  • Vibrations noires
  • Blacks, Noirs et Français ?
  • Génération black et culture métissée : en marche vers 1998...
8. Depuis 1999 : Français. Citoyenneté noire, cultures métissées
  • Les lendemains difficiles de 1998...
  • Les années de basculement
  • Le temps des fractures
  • Années de rejets, années de débats...
Notes.

Séminaire "Esclavage"

je transmets :

Chers collègues,

Sarga Moussa (CNRS) et Daniel Lançon (Grenoble 3), responsables du séminaire "Esclavage" au sein de l'UMR LIRE, ont le plaisir de vous convier à leur prochaine séance intitulée:

"La voix des esclaves dans le monde oriental et africain"

Jeudi 11 octobre 2012 - 14h-17h30

Institut des Sciences de l'Homme
Salle André Bollier
14 av. Berthelot
Lyon 7ème

Programme:
- Elodie Gaden (doctorante Univ. Grenoble 3, EA Traverses 19-21): "A propos de la voix des esclaves dans "The Englishwoman in Egypt" (1844) de Sophia Poole" - Vanessa Guignery (ENS de Lyon, IUF, UMR LIRE): " "The Slave Book" (1998) de Rayda Jacobs: voix et silences des esclaves musulmans dans la province du Cap en Afrique du Sud"


Bien cordialement,
V. Guignery

Racialisation et mondialisation : séminaire

je transmets :

Séminaire New York University Paris – MSH Paris Nord – Paris 1
« Racialisation et mondialisation »
Organisé par Beth Epstein et Carole Reynaud-Paligot

Ce séminaire a pour objectif l’étude, dans la longue durée et au sein de différents espaces géo-politiques, des processus de racialisation et/ou d’ethnicisation dans différents  contextes socio-historiques. Les catastrophes du XXème siècle ont rendu la notion de  race impensable, mais elle continue néanmoins à structurer les pensées et la politique dans un monde où les frontières d’antan deviennent pourtant de plus en plus fluides. Comment expliquer la permanence de ces catégories qui ont si fortement façonné le monde moderne, alors que l’intensification des échanges semble rendre les identités moins rigides. ?
Par étude du processus de racialisation, nous entendons l’analyse de la construction et de la diffusion des catégories raciales, processus qui rend ces dernières « réelles », « objectives », actives au sein des relations sociales. En évitant le biais d’une histoire linéaire, ce séminaire entend rendre toute sa complexité à la notion de race et  à ses variantes contemporaines (ethnicité, culture, etc.), en s’efforçant de cerner les évolutions terminologiques, la polysémie des termes, la substitution de « culture » à « race », etc. Il s’agira de cerner la  plasticité de ces notions ainsi que leurs usages politiques, sociaux, culturels et économiques. Nous essayerons de comprendre comment les acteurs sociaux, dans les contextes institutionnels et socio-historiques spécifiques, perçoivent et vivent la différence, les représentations qu’ils construisent, la réception et la circulation de ces dernières.
En créant un réseau de chercheurs de disciplines différentes (histoire, sociologie, ethnologie, anthropologie, science politique, littérature, histoire de l’art…), nous souhaitons mobiliser des méthodes et des problématiques diverses à travers le temps et l’espace afin d’enrichir notre compréhension de ces phénomènes dans une perspective comparatiste et élargir nos possibilités de conceptualisation.
Le séminaire est ouvert à tout chercheur qui de près ou de loin s’intéresse à ces sujets.  Nous souhaitons structurer les communications autour de trois axes principaux :
I)                   La genèse de la notion de race et la montée du « scientific racism » aux 18e et 19e siècles.  L’articulation entre ces concepts et l’affirmation de la modernité : le nationalisme, les découvertes scientifiques, l’urbanisation, l’industrialisation, la démocratisation, etc.
II)                Race, colonies, et métropoles : comment la racialisation s’articule avec les processus d’interaction, d’hybridation, de métissage mis au jour dans les récentes études.
III)              Race, le post-colonial et le post-moderne : comme fonctionnent aujourd’hui les
enjeux de mémoire, la catégorisation, l’essentialisation des identités ou encore l’assignation ou la crispation identitaire dans un monde de plus en plus fluide. 
Les séminaires auront lieu les lundis de 17h30 à 19h30 à NYU Paris, 56 rue de Passy, 75016 Paris. Métro : La Muette ou Passy  http://nyufresearch.wordpress.com/
 Entrez libre. Si vous souhaiter avoir le texte de l'intervenant à m'avance, merci de contacter : c.reynaud-paligot@orange.fr


22/22/10/1    22/10/12Michael Banton, « Comment remplacer les concepts de Race et Ethnie en sociologie ? » Discutant : Eric Fassin

26/11/2012   26/11/12 Lorenza Belinda Fontana, « Biopolitiques identitaires: vers la construction d’une citoyenneté plurinationale en Bolivie » Discutante : Paula Lopez Caballero

10/12/2012   10/12/12 Jennifer Boittin, « Paroles de race dans les milieux noirs de la métropole de l'entre-deux-guerres »

14/01/2013   14/01/13 Richard Fogarty, « Race et Guerre, 1914-1918: visions comparatives des sujets coloniaux dans l'armée française » Discutant : Marc Michel

11/02/2013   11/02/13 Françoise Lorerie, «  Marseille créole ? hybridités et ségrégation dans la ville »  

18/03/13 Maryline Brun, “The cheap Chinaman, the cheap Nigger, and the cheap European pauper to be absolutely excluded”: racialisation et progrès social en Australie (1890-1930).

8/04/2013     8/04/13 Greg Kerr, « Rhétorique raciale dans l’Histoire de l’habitation humaine de Viollet-le-Duc »

27/05/2013   27/05/13 Anne-Emmanuelle Hoareau, « Du renforcement des catégories racialistantes à une mythologie du métissage: le cas de l'île de La Réunion »

10/06/2013   10/06/13 Renaud Hourcade, « Race, mémoire et construction de la différence : le jeu des identités dans les mobilisations mémorielles autour de l'esclavage colonial » 


Michael Banton taught social anthropology in the University of Edinburgh (1954-65), political science in the Massachusetts Institute of Technology (1962-63) and sociology at the University of Bristol (1965-92). From 1986 to 2001 he was a member of the UN Committee on the Elimination of Racial Discrimination (chairman 1996-98).

Jennifer Anne Boittin is Associate Professor of French, Francophone Studies, and History at The Pennsylvania State University.  Her first book, Colonial Metropolis:  The Urban Grounds of Anti-Imperialism and Feminism in Interwar Paris was published in 2010 by Nebraska.  She has also published a number of articles, including most recently "The Militant Black Men of Marseille and Paris, 1927–1937," in an edited volume by Keaton, Sharpley-Whiting and Stovall titled Black France/France noire: The History and Politics of Blackness (Duke University Press, 2012). 

Marilyne Brun est maître de conférences en études postcoloniales à l’Université de Lorraine. Ses recherches portent sur la théorie raciale et le processus de racialisation, les études australiennes et les littératures diasporiques. Elle a publié des articles sur la littérature australienne, le métissage et la racialisation.

Lorenza Belinda Fontana est docteure en science politique de l'École des Hautes Études Sant’Anna à Pise (Italie). Spécialiste de la Bolivie contemporaine, elle a publié de nombreux articles dans Latin American Perspectives, Studi Culturali, Political Outlook, la revue de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes/CERI/Sciences Po Paris. Elle a également contribué à de récents ouvrages collectifs sur la Bolivie et l'Amérique latine, ainsi
qu'à des rapports de recherche internationaux, que ce soit auprès du PNUD sur les conflits sociaux (PNUD/UNIR, 2011) ou de l'Association internationale de science politique (IPSA) sur la qualité de la démocratie en Amérique latine (IDEA/IPSA, 2012).

Richard S. Fogarty enseigne l’histoire à l’Université de l’État de New York à Albany.  Docteur en histoire de l’Université de Californie, Santa Barbara en 2002, il est l’auteur de Race and War in France : Colonial Subjects in the French Army, Johns Hopkins University Press, 2008 ; “Race and Sex, Fear and Loathing in France during the Great War,” Historical Reflections/Réflexions Historiques 34, 1 (Spring 2008), 50-72 ; “Race and Empire in French Posters of the Great War,” in Pearl James, ed., Picture This: World War I Posters and Visual Culture (University of Nebraska Press, 2009) ; et plusieurs autres articles sur l’histoire de la colonisation, le racisme, et la Grande Guerre en France.  Actuellement, il travaille sur les soldats nord-africains prisonniers de guerre en Allemagne pendant la Grande Guerre.

Renaud Hourcade termine une thèse en science politique à sciences po Rennes, où il enseign » la sociologie et la science politique. La thèse est consacrée à analyser comparativement les politiques de mémoire développées dans les anciens ports négriers de Bordeaux, Nantes et Liverpool. Certains résultats de cette recherche ont été publiés dans des chapitres d'ouvrage ("Commemorating a Guilty Past: the Politics of Memory in the French Former Slave Trade Cities", in A.L. Araujo (eds) Politics of Memory. Making Slavery Visible in the Public Space, Routledge, 2012). En 2012, il a été visiting fellow du programme Memory and Memorialization associant le CNRS et NYU.

Aude-Emmanuelle Hoareau est docteure en philosophie et titulaire d’un Master en ressources humaines.  Elle est auteure de récents essais :  Concepts pour Penser Créole (Zarkansièl éditions, 2011) et Manifeste pour une Pensée Créole Réunionnaise (Océan Editions, 2011 ) (directrice de publication et auteure), de nouvelles littéraires et d’articles de réflexion philosophique destinés aux institutions et organes de presse -Présidente du Cercle Philosophique Réunionnais depuis 2010. Elle est Professeur d’Esthétique à l’ESA Réunion ( Ecole  supérieure des Beaux-Arts) et à l’ILOI ( Institut de l’Image de l’océan Indien), et  intervenante en philosophie à L’IRTS ( Institut du travail social de La Réunion).

Greg Kerr est l’auteur d’une étude sur les relations entre poésie et utopie au dix-neuvième siècle en France (Dream Cities: Utopia and Prose by Poets in Nineteenth-Century France (Londres: Legenda, 2012)). Ses recherches actuelles portent sur le fonctionnement de la rhétorique raciale en France au dix-neuvième siècle dans divers domaines (écrits architecturaux, roman, photographie et historiographie). Titulaire d’un doctorat en études françaises de l’Université de Dublin, Trinity College, il est maître de conférences en français à l’University d’Oxford en 2009-2010 et depuis 2010 à l’université Lancaster.

Françoise Lorcerie, CNRS-IREMAM, est spécialiste des politiques et processus d’intégration et des politiques scolaires. Elle a conduit dernièrement trois enquêtes sur divers aspects des rapports sociaux à Marseille.

Colloque "Traduire sans papiers"

je transmets : 


Chères et chers collègues,


Le Centre d'Études et de Recherches Comparées sur la Création (CERCC) a le plaisir de vous convier au colloque Traduire sans papiers.  J'espère que le programme ci-joint saura vous tenter et que nous nous y retrouverons nombreux !
Ce colloque invite à interroger le présupposé selon lequel « la traduction favorise la compréhension entre les peuples et la coopération entre les nations » (Unesco, Nairobi, 1976), car il masque la réalité du processus de traduction comme acte énonciatif historiquement situé. Ce fonctionnement n’est pas davantage pris en compte par le paradigme traductif qui s’impose dans les Humanités. Dans un contexte où l’on constate un repli frileux sur les frontières et les identités nationales, il y a une certaine urgence à rendre à la traduction sa force de subversion : questionner les identités instituées loin des pensées binaires et de leurs dichotomies.
Les cinq conférenciers qui interviendront comme keynotes ont critiqué la réduction de l’acte de traduire à un passage qui mènerait d’une « langue source » à une « langue cible » aussi opposées que les deux rives d’un fleuve. Les différents intervenants discutent les enjeux de la traduction à partir de perspectives complémentaires  (sociologiques, anthropologiques, éthiques, etc.), même si la poétique reste au cœur de la réflexion. La littérature n’est pas seulement repensée à partir de la traduction : elle constitue également un terrain privilégié pour observer en acte le processus traductif.
Nous avons voulu lier la poétique au politique aussi directement que possible. C’est pour cette raison que nous sommes particulièrement heureux d’accueillir des artistes, des militants et des représentants d’associations qui nous aideront à ouvrir le débat par-delà l’institution universitaire.
Que vous soyez chercheur(e), étudiant(e) ou simplement curieux, n’hésitez pas à venir écouter les conférenciers, à participer aux tables rondes ou à assister aux spectacles – l’entrée est libre… et on ne vous demandera pas vos papiers !
MS et ED

Programme du colloque ici.

Parution : Travel Narrative in Translation

je transmets : 

Travel Narratives in Translation, 1750-1830: Nationalism, Ideology, Gender 

Edited by Alison Martin, Susan Pickford

Hardback: 978-0-415-53994-4: £80.00
This book examines how non-fictional travel accounts were rewritten, reshaped, and reoriented in translation between 1750 and 1850, a period that saw a sudden surge in the genre's popularity. It explores how these translations played a vital role in the transmission and circulation of knowledge about foreign peoples, lands, and customs in the Enlightenment and Romantic periods. The collection makes an important contribution to travel writing studies by looking beyond metaphors of mobility and cultural transfer to focus specifically on what happens to travelogues in translation. Chapters range from discussing essential differences between the original and translated text to relations between authors and translators, from intra-European narratives of Grand Tour travel to scientific voyages round the world, and from established male travellers and translators to their historically less visible female counterparts. Drawing on European travel writing in English, French, German, Spanish, and Portuguese, the book charts how travelogues were selected for translation; how they were reworked to acquire new aesthetic, political, or gendered identities; and how they sometimes acquired a radically different character and content to meet the needs and expectations of an emergent international readership. The contributors address aesthetic, political, and gendered aspects of travel writing in translation, drawing productively on other disciplines and research areas that encompass aesthetics, the history of science, literary geography, and the history of the book.

08 octobre 2012

Inside/Out: Negotiating Multiple Identities in a Globalised Postcolonial World

Inside/Out: Negotiating Multiple Identities in a Globalised Postcolonial World
En-deçà/Au-delà: Identités multiples à l’épreuve du monde postcolonial


November 17, 2012, Room 16 at the Institut du Monde Anglophone, 5 rue de l'École de Médecine, Paris 75006. The closest metro station is Odéon, line 4, or Cluny-La Sorbonne, line 10.


9.00 – 9.30 : Accueil / Registration
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9.30 –10.30 : Keynote Address by Professor Neil Ten Kortenaar
"Can the Suborned Speak?: Gifts, Debts, Bribes, and Sacrifice in Achebe’s No Longer
at Ease"
Director of Comparative Studies, University of Toronto
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10.30 –11.00 : Pause café / Coffee break

11.00 – 12.00 : Inside/Out : Theoretical and Pragmatic Considerations

11.00 – 11.20 : “Shashi Tharoor's literary diplomacy: Marketing Soft-power”
Dr Jennifer Takhar, Paris Chamber of Commerce & Research Associate, Celsa Paris IV

11.20 – 11.40 : “Insoluble Ambivalence(s): the Inside-Outside Position of Black Postcolonial
Communities as Articulated in the Work of Paul Gilroy and Edouard Glissant
Dr Sam Coombes, University of Edinburgh

11.40 – 12.00 : Discussion
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12.00 – 13.30 : Pause déjeuner / Lunch break
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13.30 – 15.00 : Outsiders Looking In?: Clearing A Space For New Expressions

13.30 – 13.50 : “Safe Spaces of the Like-Minded”:The Search of a Hybrid Post-Ottoman Identity in
Elif Shafak’s The Bastard of Istanbul.

Elena Furlanetto, Technische Universität Dortmund (Germany)

13.50 – 14. 20: “African Caribbean Women Writers in Canada: (Un)Disciplining Bodies and Tongues,
Performing Cultural Schizophrenia”
Myriam Moïse, Université Sorbonne Nouvelle & University of the West Indies, Trinidad

14.20 – 14.40: A World of One’s Own: Alice Munro’s Literary Heritage Transformed
Christine Lorre-Johnston, Université Sorbonne Nouvelle

14.40 – 15.00 : Discussion
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15.00 – 15.30 : Pause café / Coffee break
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15.30 – 17.00 : Creative Destruction : Teetering on the Edge …

15.30 – 15.50 : “Jostling with borders: Anita Rau Badami's Can You Hear the Nightbird Call?”
Jennifer Randall, Université Paris VIII Vincennes Saint-Denis

15.50 – 16.10 : “V. S. Naipaul: The (hi)story of a Pro-Western Very Eastern Story-teller”
Nabil Baazizi, Université Sorbonne Nouvelle

16.10 – 16.30 : « Dedans/dehors : Fêlures et stratégies de fissuration dans An Equal Music,
de Vikram Seth »
Melanie Heydari, Université Sorbonne Nouvelle

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17.00 : Closing comments / Clôture de la journée

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03 octobre 2012

Séminaire Actualité critique : calendrier 2012-2013

Le séminaire de formation doctorale aura lieu à l'Université Paris 8, salle D328, aux dates suivantes :


1. samedi 13 octobre 2012 – 10h-13h
2. samedi 27 octobre – 10h-13h
3. samedi 10 novembre – 10h-13h
4. samedi 24 novembre – 10h-13h
5. doctoriales samedi 15 décembre 2012 – 10h-18h

6. vendredi 8 février 2013 – 14h-17h
7. vendredi 2 mars – 14h-17h
8. vendredi 22 mars – 14h-17h
9. vendredi 12 avril – 14h-17h
10. doctoriales samedi 8 juin 2013 – 10h-18h

Prévu pour les étudiants qui travaillent en Littérature anglaise, mais transdisciplinaire par choix théorique fondamental, le séminaire est ouvert aux doctorants de toute l’Ecole doctorale « Pratiques et théories du sens » susceptibles d’être intéressés, mais aussi très largement à tous les étudiants de master et de doctorat intéressés, qu'ils soient inscrits à Paris 8 ou non.
Le séminaire constitue un lieu d’échange et de collaboration suivis : laboratoire des travaux en cours de chacun, et travail collectif d’observation de la pertinence critique des études de littérature étrangère dans le présent scientifique et intellectuel. Actualité théorique et (trans)-disciplinaire dans les sciences humaines, mais aussi culturelle, sociale et politique. Suivi et analyse de l’actualité des publications et des thèses soutenues, revue des revues, suivi des débats scientifiques et des débats publics, nouveaux outils de recherche électroniques, rédaction et mise en ligne de comptes rendus critiques.
Le séminaire est doublé d’un prolongement virtuel en ligne, qui existe déjà et qu’il s’agit de développer : http://te-doctorants.blogspot.com.

01 octobre 2012

Débat migrations - diaspora : jeudi 4 octobre

je transmets :  
 
La revue Multitudes a publié récemment un dossier sur les "transmigrants", tandis que les éditions Amsterdam publiait un livre
sur les diasporas. Les démarches sont très différentes mais dans les deux cas il s'agit de pratiques migratoires portées par les migrants
eux-mêmes et mises en œuvre au sein de leurs communautés linguistiques et religieuses par dessus les frontières propres aux pays d'accueil,
d'où les préfixes trans ou dia.

Le dossier publié par Multitudes est centré davantage sur des pratiques commerciales se déroulant dans tout l'espace européen ; il a été coordonné par Alain Tarrius, qui s'est déjà illustré plusieurs fois dans l'étude des pratiques commerciales des migrants.

Le livre de Stéphane Dufoix publié par Amsterdam s'interroge de manière très documentée sur l'usage du mot diaspora et sur la manière dont un sens très spécifique - liée à la dispersion de la communauté juive par l'empire romain - en est venu à se renverser et s'étendre pour désigner toute communauté dispersée dans le monde. Les commerçants étudiés par Alain Tarrius et ses amis se déplacent au sein de leurs diasporas, font de ces diasporas une ressource plutôt qu'une
contrainte.

Nous avons pensé, Multitudes et Amsterdam, qu'un dialogue entre Stéphane Dufoix et l'équipe de chercheurs réunie par Alain Tarrirus permettrait tout à la fois de mieux comprendre le concept de diaspora et de mieux connaître les pratiques économiques des migrants en Europe.

Le débat entre Alain Tarrius et Stéphane Dufoix, et leurs amis, sera modéré par Anne Querrien, co-directrice de la revue Multitudes.

La rencontre se tiendra jeudi 4 octobre au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, Paris 20ème.
Métro Ménilmontant


Le sommaire du numéro 49 sur le site de la revue Multitudes :
http://multitudes.samizdat.net/-Multitudes-49-en-librairie-le-20-

Présentation du livre "La Dispersion. Une histoire des usages du mot
diaspora", de Stéphane Dufoix, sur le site des éditions Amsterdam :
http://www.editionsamsterdam.fr/articles.php?idArt=209

L'événement sur facebook : https://www.facebook.com/events/372115519535140/