28 avril 2010

Thèses en ligne - Grande-Bretagne

Nouvelle importante : les thèses de doctorat en Grande-Bretagne sont maintenant acessibles en ligne, à partir du portail de la British Library : EThOS (Electronic Thesis Online Service).

Parution : "Penser l'altérité dans la relation"

Parution de l'article de Jaine Chemmachery, doctorante au Texte étranger : "Penser l'altérité dans la relation" - compte rendu critique de La Modernité littéraire indienne : Perspectives postcoloniales, sous la direction d’Anne Castaing, Lise Guilhamon et Lætitia Zecchini, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 2009. Article publié en ligne dans Acta fabula : lire l'article.

Parution : "(Re)lire Frantz Fanon"

Publication en ligne d'un article de Vanessa Sylvanise, doctorante au Texte étranger : "(Re)lire Frantz Fanon : diagnostic et remède pour l’identité nationale", dans la revue La Règle du jeu : 13 avril 2010 - lire l'article.

26 avril 2010

Journée d'études : Approches du politique (P8, 4 mai)

JOURNEE D'ETUDES DE L’ECOLE DOCTORALE PRATIQUES ET THEORIES DU SENS
4 MAI 2010, 9H30-18H, SALLE C102 BIS (BATIMENT C, 1ER ETAGE)
APPROCHES DU POLITIQUE

L’Ecole doctorale invite la communauté universitaire à une journée de débats destinée à exposer et à discuter, dans une perspective pluridisciplinaire, les différentes approches du politique présentes, sans avoir le plus souvent l’occasion de dialoguer, dans notre université.

On abordera donc successivement la question de l’identification de ce qui est « politique », des objets et des acteurs concernés, puis celle des orientations méthodologiques et des dispositifs d’investigation mis en œuvre par les uns et les autres, enfin celle des « mots de la politique », interrogeant plus spécifiquement les rapports entre langage et politique et les modes d’exploration de la parole dans l’espace public.

PROGRAMME
9h30 : Accueil des participants et mot introductif
10h-12h : Atelier 1 : « La/le/les politique/s : les objets en question »
Présentations et discussions : Cédric Moreau de Bellaing et Violaine Roussel (science politique), Jane Freedman (sociologie), Laurent Jeanpierre (science politique), Danielle Tartakowsky (histoire).

Déjeuner

14h-15h45 : Atelier 2 : « Méthodes, outils, matériaux »
Présentations et discussions : Ninon Grangé (philosophie), Bertrand Guillarme et Gérard Mairet (science politique), Claudia Moatti et Michèle Riot-Sarcey (histoire), Ann Thomson et Emmanuelle de Champs (DEPA) [contribution écrite de Jean-Yves Rochex – sciences de l’éducation].

16h15-18h : Atelier 3 : « Langage et controverses publiques »
Présentations et discussions : Pierre Bayard (littérature française), Denis Bertrand (littérature française) sous réserve [contribution co-écrite avec Jean-Louis Fournel – italien], Marie Cuillerai (philosophie), Damien de Blic et Claudette Lafaye (science politique, sociologie), Claire Joubert (DELA), Patricia Paperman (sociologie).

Colloque "Littérature postcoloniale à contre-courant"? - décembre 2010

APPEL A CONTRIBUTION : CONTINUITE, CONSERVATISME, CLASSICISME:
UNE LITTERATURE POSTCOLONIALE A CONTRE-COURANT?

Colloque organisé conjointement par les groupes de recherche META
(Orléans) et GRAAT (Tours), les 2 et 3 décembre 2010 à Orléans.

Si la critique postcoloniale a été particulièrement opérante dans son
effort de reconfiguration du canon (occidental, impérialiste,
masculin) et de constitution d'un corpus de « nouvelles »
littératures, elle est aujourd'hui remise en question comme méthode à
plus d'un titre, en raison notamment des transformations conjointes du
champ des représentations et du politique (relativisme critique,
effacement des questionnements poétiques, politiquement correct, etc.).
Tandis que la critique postcoloniale se fonde sur l'idée d'une rupture
débouchant sur l'émancipation de l'individu contre les logiques
hégémoniques du colonialisme (« aspirant à donner au colonialisme une
visibilité dans le monde et contribuant à son obsolescence », G.
Huggan 2008), elle pourrait échouer à rendre compte de la diversité
idéologique, politique, et esthétique de la littérature postcoloniale
en ignorant ses formes de continuité et de retour en arrière. Dans un
contexte contemporain qui valorise les postures multiculturelles
(hybridité, créolité, relativisme), on pourra réfléchir à la nécessité
d'une critique qui prendrait en charge les notions de tradition, de
résistance au nouveau, voire de collaboration. On pourrait se référer,
par exemple, à la demande d' « intolérance » formulée par Slavoj Zizek
dans le cadre de sa critique du multiculturalisme (2004), à la
déconstruction par Laurent Jenny de la métaphore « terrorisante » de
la littérature comme forcément « révolutionnaire » (2008), ou encore à
la réévaluation des écrivains « antimodernes » d'Antoine Compagnon
(2005).
Nous invitons les participants à proposer des lectures d'auteurs
postcoloniaux trop rapidement condamnés pour conservatisme tels que
V.S. Naipaul, Nirad Chaudhuri, J.M. Coetzee, alors même qu'un marché
de l'édition particulièrement porteur favorise la publication d'une
littérature des communautés et des revendications identitaires. Nous
pourrons également repenser la dimension nostalgique, classique,
universelle, des oeuvres des grandes figures de la lutte
anti-impérialiste comme Rushdie, Achebe ou Walcott. Envisager la
possibilité paradoxale d'une arrière-garde de la littérature
postcoloniale pourrait aussi nécessiter une relecture de ses
prédécesseurs directs, tels que Conrad, Kipling, Waugh, Greene, qui
tous proposent une réflexion complexe et polémique sur l'entreprise
coloniale.
Ainsi cette conférence se voudra résolument le lieu d'une réflexion
sur la dimension politique de la littérature contemporaine et sur sa
capacité à résister aux catégories politiques établies de la Cité
(droite/gauche, progressisme/conservatisme). Quels outils élaborer
pour penser le conservatisme et l'eurocentrisme en évitant l'écueil du
combat réactionnaire? Comment rendre compte d'auteurs qui ne se
sentent pas nécessairement solidaires des générations qui les ont
précédés et qui écrivent sans que leur projet puisse être lu comme
l'écho d'un peuple ou d'une communauté ? Comment interpréter le
classicisme (dans le style, les thèmes) dans un contexte critique qui
veut que surgisse dans la langue le nouveau et l'hybride, au plus près
du mélange cosmopolite que presse la mondialisation ? Est-il possible
de donner sens au littéraire postcolonial sans ignorer les logiques
économico-politiques de l'édition (prix littéraires, adaptations
cinématographiques) ou de la muséologie (« arts premiers » en France,
etc) ?
Les propositions de communication, accompagnées d'une courte
biographie, en français ou en anglais, pourront être adressées à
cecile.girardin@univ-orleans.fr et philip.whyte@univ-tours.fr avant le
15 juin 2010. Nous attirons votre attention sur le fait qu'un atelier
de doctorants sera organisé pendant la conférence.

Comité scientifique: Philip Whyte (Tours), Héliane Ventura (Orléans),
Karin Fischer (Orléans), Silvia Albertazzi (Bologne).

02 avril 2010

Séminaire Actualité critique : 16 avril 2010

Chers tous,
la prochaine séance du séminaire Actualité critique est prévue pour le vendredi 16 avril (rendez-vous en B344).
Il me semble qu'à l'issue de la journée d'étude de février, nous avions proposé d'élargir le programme de cette date sur la journée entière : voulez-vous bien me confirmer selon vos propres souvenirs?

- en tout état de cause, la séance de l'après-midi (14h-17h), qui était programmée dès l'origine, sera consacrée aux questions épistémologiques et méthodologiques impliquées par la lecture d'un texte théorique : voir ci-dessous les détails de l'exercice, déjà communiqués précédemment, ainsi que le document en pièce jointe (texte de Benveniste).

- si nous convenons de faire également la matinée (10h-13h) : tour de table d'état des recherches, et d'actualité critique. Il s'agit d'évoquer un élément (au moins) dans l'actualité des débats (soit généraux sur les études littéraires soit spécialisés sur vos auteurs ou les débats théoriques de votre recherche) qui vous paraît pertinent, important, significatif, et de situer votre propre recherche par rapport à lui. Je vous rappelle la liste des lieux que je suggère pour faire ce suivi de l'actualité critique et théorique, en dehors de vos lectures spécialisées propres à vos sujets : http://www.univ-paris8.fr/dela/PDF/Outils.pdf .

Lecture théorique :
La séance sera consacrée, comme annoncé, aux questions méthodologiques de la lecture d'un texte théorique : comment construire un rapport critique de lecture?
Vous trouverez en document joint le texte sur lequel nous nous baserons pour l'exercice pratique qui nous permettra d'explorer ces enjeux : un article d'Emile Benveniste, "Structure de la langue et structure de la société", publié dans les Problèmes de linguistique générale 2 (1974).
Exercice à préparer :
1. mots clés du texte ; et : comment se forment-ils en système pour construire l'argument du texte?
2. problématique de l'article résumée en une phrase ; et : plan général de l'argumentation
3. situation d'énonciation : dans quel/s débat/s cette prise de parole vient-elle se situer? Quelle position y prend-elle? Quelles autres voix et positions sont présentes, comme antagonistes ou comme références? Où est le problème?, et où est la nouveauté proposée par Benveniste?
4. "so what?" : en quoi cette lecture change-t-elle quelque chose à ma réflexion ? Que change-t-elle à mes lignes de recherches actuelles sur mon sujet de thèse? Où sont ses points d'impact éventuels? [ici vous pourrez également essayer de formuler les raisons qui me poussent, selon vous, à vous proposer ce choix de texte pour une formation à la recherche en littérature anglaise].

Je reste à votre disposition si vous avez des questions sur cet exercice, que nous reparcourerons ensemble.
Bien à vous,
cj