30 janvier 2014

Séminaire Race et colonialisme : violences postcoloniales

Séminaire de recherche et d'enseignement (octobre 2013 - janvier 2014)
Race et colonialisme : sur les épistémologies de la décolonisation
sous la direction de Orazio Irrera et Matthieu Renault

Lundi 3 février 2014, 18h30-20h30, Centre Parisien d'Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris 
Violences (post)coloniales: racisme, sexisme, écologie

Nacira Guénif-Souilamas (Université Paris 13) : Meurtres racistes et agressions sexistes : violences contre les minorités (post)coloniales

Paul Guilibert (revue Vacarme) : Décoloniser la nature

18 janvier 2014

Féministes en Inde - émission "Concordance des temps"


http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-les-feministes-en-inde-deux-siecles-de-combats-2014-01-18

Les Français qui s’intéressent de près à l’évolution de l’Inde sont moins nombreux que les Britanniques, en conséquence très directe de la colonisation. Il n’empêche que l’essor économique et scientifique de ce pays a tourné vers lui les regards, chez nous, bien davantage depuis quelques temps. Et qu’en conséquence directe a grandi l’intérêt pour les équilibres et les déséquilibres de cette société qui nous paraît à tant d’égards si lointaine en dépit de la mondialisation. La situation qui y est faite aux femmes suscite en particulier sous l’effet de cette curiosité renouvelée une attention qui est ranimée de loin en loin par des nouvelles impressionnantes pour ne pas dire terrifiantes. Voici un peu plus d’un an, le viol collectif et les tortures qui ont causé la mort d’une jeune femme dans un autobus de New Dehli, ont frappé d’autant plus les esprits qu’ils ont provoqué une formidable vague de protestation et de solidarité parmi la classe urbaine moyenne. Le procès des criminels a été retentissant. La chaîne de télévision NDTV a affiché en boucle sur l’écran : « En Inde une femme est violée toutes les 22 minutes ». Si bien que l’on a vu surgir ici en France un intérêt inédit non seulement pour l’histoire dans ce pays d’une subordination atavique d’un sexe à l’autre, mais pour la vaillance, l’énergie, les stratégies de celles qui depuis deux siècles ont conduit à tous risques un combat contre l’oppression. Le passé du féminisme en Inde, fort méconnu en France, est propre à éclairer ses avancées et ses faiblesses contemporaines. Martine van Woerkens, de l’École pratique des hautes études, s’est penchée sur ce sujet avec une compétence reconnue, et je l’ai priée de venir en traiter pour nous aider à restituer la profondeur temporelle sans laquelle la tragédie dont il s’agit risquerait de nous apparaître comme un fait divers difficile à déchiffrer. (Jean-Noël Jeanneney)

Programmation sonore :

16 janvier 2014

Parution : India and Europe in the Global 18th Century

India and Europe in the global eighteenth century, eds. Simon Davies, Daniel Sanjiv Roberts and Gabriel Sánchez Espinosa (SVEC 2014:01).
Pagination: xii + 341 pp., 13 ill., pb (broché) ISBN-13: 978-0-7294-1080-9

Description: The long eighteenth century was a period of major transformation for Europe and India as imperialism heralded a new global order. Eschewing the reductive perspectives of nation-state histories and postcolonial ‘east vs west’ oppositions, contributors to India and Europe in the global eighteenth century put forward a more nuanced and interdisciplinary analysis. Using eastern as well as western sources, authors present fresh insights into European and Indian relations and highlight:
•    how anxieties over war and piracy shaped commercial activity;
•    how French, British and Persian histories of India reveal the different geo-political issues at stake;
•    the material legacy of India in European cultural life;
•    how novels parodied popular views of the Orient and provided counter-narratives to images of India as the site of corruption;
•    how social transformations, traditionally characterised as ‘Mughal decline’, in effect forged new global connections that informed political culture into the nineteenth century.

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