19 décembre 2011

Festival littéraire Delhi - Samanvay - suite

Le site web du festival Samanvay consacré aux littératures indiennes (8 littératures de langues représentées cette année de la première édition ; les années suivantes annoncent la programmation avec d'autres langues, en rotation) vient d'être complété avec photos des intervenants et enregistrements vidéo des sessions.
Cette archive est exceptionnellement précieuse. A voir!
Site : http://samanvayindianlanguagesfestival.org/

L'un des autres grands festivals littéraires d'Inde est le festival de Jaipur, annuel depuis 2008. Le site web dédié archive les programmes et autres documents des années successives.
Site : http://jaipurliteraturefestival.org/

14 décembre 2011

Festival littéraire Delhi - Samanvay

dans le Sunday Guardian du 11 décembre:

" Samanvay steps in where other Lit Fests fail to tread:
Manjusha Madhu 11th Dec

On 16 December, Delhi will unravel the magic of literature in Indian laguages at Samanvay literary festival. It will provide a platform for writings in eight Indian languages, including Malayalam, Tamil, Punjabi, Indian writing in English, Assamese, Hindi, Urdu and Bengali. The idea is to energise the Indian literary scene by infusing some dynamism and richness that the exponential growth of literary festivals in the country has somehow failed to capture.

"Everyone knows about the Booker or Nobel Prize winner, but most are at sea regarding the good writers of their own language. The Jnanpith and the Sahitya Akademi awards hardly get any media attention," points out Satyanand Nirupam, member of the Programme Advisory Committee, India Habitat Centre and an organiser of Samanvay.

With India boasting a vast ambit of languages, the task of selecting a meagre eight was in itself formidable for the organisers. "We chose the languages taking into account Delhi's population. Thus, though Hindi, English and Punjabi are going to be the staple languages, the rest will keep changing every year," says Giriraj Kiradoo, co-founder of Pratilipi books, who is in the organising team.

The overarching idea driving the festival is marginalisation, be it a genre, gender or caste. The themes for each of the sessions reflect this concern. "We wanted to make it as encompassing as possible," says Kiradoo. Thus, the Punjabi session will be on Dalit love poetry, while the Tamil section will grapple with the complexities of women writing about the body.
{
The overarching idea driving the festival is marginalisation, be it a genre, gender or caste. The themes for each of the sessions reflect this concern.

Nirupam explains. "We had extensive discussions with established names in these languages and zeroed in on a topic." Once the session topics were finalised, the writers were chosen based on their availability and area of expertise. Thus, for the Malayalam session on 'autobiographies from the margins', an eclectic mix of speakers were shortlisted, like C.K. Janu, the renowned tribal rights activist; Nalini Jameela who shot to fame with her work The autobiography of a sex worker and Sister Jesme whose book Amen: an autobiography of a nun created seismic waves within Kerala's strong Christian community. "Autobiography is a genre that has enabled a subaltern narrative. I have always maintained that if every woman in Kerala were to write her autobiography, the whole layout of Kerala society would change," points out Sister Jesme.

Though the idea behind the festival was to provide an arena for varied Indian language writers to get together, ideate and initiate a dialogue amongst them, it is hard to escape the trappings of Indian writing in English. "We wanted a session on Indian writing in English. We do not see this as means to pitch one language against another, but intend to give space for healthy discussions. Moreover, English is widely spoken," says Nirupam.

The session on Indian writing in English is dedicated to analysing whether 'non-fiction' as a genre has been marginalised; and contextualising it within the notion that fiction is or has been the most dominant literary genre in the developing countries. The thoughts of Kashmiri writer Basharat Peer, who is also one of the session speakers, on the topic is indicative of the dimensions the discussion is likely to take. "I think the term non-fiction is nowadays being loosely employed. It's with a certain limited definition of nonfiction that this so-called showdown between fiction and non-fiction is being pitted," he says.

Samanvay promises some heated discussions, firebrand intellectualism and an avenue for progressive and thinking minds to collide and grow in the process. "

Colloque : Usages socio-politiques des savoirs sur le langage et les langues

Colloque annuel SHESL-HTL, 26, 27 et 28 janvier 2012, Paris (Pôle des langues et civilisations, 65 rue des Grands Moulins, Paris 13e)
" Linguistiques d’intervention - Des usages socio-politiques des savoirs sur le langage et les langues " - voir présentation complète du programme, en ligne.


Le colloque international annuel de la SHESL sera consacré en 2012 aux usages socio-politiques des savoirs sur le langage et les langues et ce, dans une perspective tant historique que trans-culturelle. L’objectif général est de mettre en perspective les relations que les sciences du langage (l’appellation est à prendre lato sensu) ont entretenues par le passé et entretiennent aujourd’hui avec le domaine socio-politique afin, d’une part, de dégager un panorama des enjeux auxquels les travaux relatifs au langage peuvent être mêlés et, d’autre part, de développer une réflexion sur le rôle du théoricien du langage - chercheur, expert, missionnaire, citoyen... - ainsi que sur la manière dont il fait autorité, refuse de faire autorité, ou s’autorise lui-même. Plus largement, nous nous interrogerons sur le rapport entre savoirs sur le langage et/ou les langues et intervention socio-politique : les sciences du langage sont-elles plus perméables aux doctrines socio-politiques que d’autres savoirs sur l’homme ? Le sont-elles autrement ?

Les contributions - parmi lesquelles quatre conférences invitées - s’organiseront autour des quatre axes thématiques suivants :

1) Le théoricien du langage en tant qu’acteur. Parce qu’il est membre d’une société, le descripteur de langues est concerné par l’actualité sociale et politique de son temps. Être social et observateur d’une activité sociale : comment ces deux statuts se concilient-ils dans l’activité intellectuelle du spécialiste ? Comment certains ont-ils volontairement utilisé leurs travaux à des fins socio-politiques ? Sous quelles formes un engagement socio-politique peut-il imprégner une réflexion relative au langage et/ou aux langues ?

2) Le théoricien du langage en tant que récepteur. Parce qu’il est spécialiste, le théoricien du langage peut être sollicité et devenir, qu’il le veuille ou non, le relais de projets socio-politiques. Le travail des missionnaires, la promotion de variétés linguistiques sur « commande », la très actuelle fonction d’expert, en sont des exemples patents.

3) Le théoricien du langage dépossédé de ses travaux. Le grammairien, linguiste, lexicologue élabore des outils dont il ne maitrise que partiellement la finalité. Ses travaux, en effet, peuvent parfois être détournés et instrumentalisés à des fins diverses (sociales, politiques, religieuses, etc.). Comment fait-il face à cette récupération ?

4) Comment s’articulent, dans les sciences du langage, les différentes dimensions de « l’intérêt de connaissance » (théoriques, pratiques, sociales) ?

Contacts : emilie.aussant[AT]linguist.jussieu.fr, cpuech50[AT]yahoo.fr, irene.catach[AT]wanadoo.fr)

08 décembre 2011

Littératures et théories postcoloniales - séminaire 2011-2012

Séminaire Littératures et théories postcoloniales (rue d’Ulm)

Ce séminaire se propose d’aborder "la pensée postcoloniale" comme registre de questionnement à travers une démarche proprement littéraire fondée sur l’étude d’oeuvres singulières, et de travailler au plus près de l’articulation théorie / littérature. Le texte littéraire apparait comme le lieu privilégié où se manifeste la complexité discursive que les théories postcoloniales s’emploient à conceptualiser, et où se construit un « entre-deux du colonisateur et du colonisé ». Ce séminaire se donne donc pour double enjeu d’examiner comment la littérature vient nourrir, mettre à l’épreuve et parfois déborder « la » théorie et comment celle-ci peut à son tour faire émerger le littéraire comme espace critique et politique. C’est l’impératif de décloisonnement (entre disciplines, histoires, langues, littératures, aires géographiques) et de comparatisme qui guide ce séminaire, à l’intersection des études indiennes, de la littérature comparée, des littératures de langue française et des études anglophones.

13 janvier: Sneharika Roy (Paris 3), Salle Célan
« La dés-orientalisation de Ved Vyasa et la dés-héllinisation d'Homère: La réappropriation postcoloniale de l'épopée chez Shashi Tharoor et Derek Walcott »

27 janvier : Jaine Chemmachery  (Rennes II), Salle Célan
« Fiction courte coloniale de Rudyard Kipling et Somerset Maugham ou les nouvelles sur l'empire comme marqueurs de modernité ».

3 février: Vanessa Guignery (ENS de Lyon), Salle Beckett
 « Le concept d’hybridité dans les études postcoloniales : pourquoi faire? »

17 février: Mireille Calle-Grüber (Paris 3), Salle Célan
« L'identité et la différence folles. Jacques Derrida et Abdelkebir Khatibi : rencontre autour du Monolinguisme de l'autre ».

2 mars: Lotte Arndt (Humboldt Universität Zu Baerlin), Salle Beckett
 « Stratégies discursives dans les revues culturelles parisiennes portant sur l'Afrique »

 16 mars: Marta Dvorak (Paris 3), Salle Beckett
« 'Splitting into two disconnected entities': shifting frictions in the interface of aesthetics and politics» (Tsitsi Dangarembga, Nervous Conditions)

 30 mars: Guillaume Bridet (Paris 13), Salle Beckett
 « Culture, classe et race - Inde spirituelle, Inde colonisée et Inde aryenne: valeurs et usages ».

6 avril: séance commune avec le séminaire « Orientalismes » (département Littératures et Langages, ENS [14h à 16h, Salle à préciser] 
Lise Guilhamon (Versailles Saint-Quentin) « Poétiques de la langue autre dans le roman indien de langue anglaise »
Laetitia Zecchini (CNRS) « Langues migrantes : bilinguisme, traduction et cosmopolitisme dans la poésie indienne contemporaine »

27 avril : Aude Dieudé (Duke University), Salle Beckett
« Engagement et Résistance dans la Littérature Haïtienne du 19e Siècle : Enjeux et Portée des Métaphores Dévoilées »

11 mai : Alexis Tadié (Paris IV – IUF), Salle Beckett
  « La théorie de la littérature selon Salman Rushdie »

25 mai : Dominique Combe (ENS), Salle Beckett
  « Etudes francophones, théories postcoloniales : "deux solitudes" ? »

 15 juin : Claire Gallien (Paul-Valéry Montpellier III), Salle Simone Weil
« Dancing with fiction » et / ou « Walking with the Comrades"?:  Arundhati Roy, la littérature, la politique et le critique littéraire »

06 décembre 2011

Littérature indienne : 16 décembre, Paris 8


Littérature et histoire : soutenance de thèse 7 décembre

Soutenance de thèse : Poétique et rhétorique du récit historiographique. Pour un Nouveau discours de l’Histoire

Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
École doctorale « Pratiques et Théories du Sens »

Thèse présentée le 7 décembre 2011 par Bérenger Boulay devant un jury composé de:

Monsieur Bruno Clément (directeur de thèse), professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Madame Catherine Coquio, professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Monsieur Carlo Ginzburg, professeur émérite à l’Université de Californie Los Angeles ; Monsieur François Hartog, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales ; Madame Anne Tomiche, professeur à l’Université Paris-Sorbonne.

Résumé
Les prolégomènes à un Nouveau discours de l’Histoire présentés dans ce travail cherchent à définir les catégories d’une théorie des formes et des genres de l’écriture de l’Histoire – ou historiographie – et prolongent en les discutant les propositions avancées par Roland Barthes dans « Le discours de l’histoire ». Tout en revendiquant cet héritage, l’étude tient compte des critiques généralement adressées à la sémiologie, au structuralisme et au formalisme : accoler le qualificatif « nouveau » au titre de l’article de Roland Barthes est ainsi une manière de signifier que l’approche morphologique, plus particulièrement narratologique, que nous proposons, si elle s’intéresse d’abord aux propriétés formelles des textes écrits par les historiens, entend rendre compte des différentes manières dont ces textes se réfèrent au réel, la référence n’étant pas la moindre de leurs caractéristiques. De la poétique du récit à la rhétorique démonstrative et testimoniale, nous essayons de parcourir et d’articuler les trois phases qui constituent l’opération historiographique selon Paul Ricoeur, mais dans un mouvement qui trouve nécessairement son ancrage dans l’étude de la phase représentative pour examiner son articulation à la phase explicative/compréhensive et à la phase documentaire. En partant du texte de l’Histoire, nous montrons comment ce dernier peut, à travers l’interaction de la représentation, de l’explication et de l’attestation, acheminer le lecteur vers le réel. Mots-clés : Histoire, historiographie, poétique, rhétorique, narratologie, morphologie textuelle.


Mercredi 07 décembre 2011 de 14h à 18h, salle Max Milner, Galerie Rolin, escalier C, 2e étage, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris

27 novembre 2011

Postcolonial Text - revue en ligne

Je transmets :

Postcolonial Text is a fully online, open-access quarterly journal for postcolonial studies, that publishes articles, book reviews and interviews on postcolonial, transnational, and indigenous themes, as well as poems and short stories. It has a global readership and is indexed in the MLA International Bibliography and MLA Directory of Periodicals.

In 2008, it was invited to join the prestigious Open Humanities Press (OHP), which includes on its Board of Directors Jonathan Culler, Stephen Greenblatt, J. Hillis Miller, Antonio Negri, Gayatri Spivak, Ngugi wa Thiong'o, and John Willinsky , among others.

Postcolonial Text welcomes submissions on an on-going basis at http://www.postcolonial.org.

To visit our current issue, log into http://postcolonial.org/index.php/pct/issue/current.

Chantal Zabus. Editor-in-Chief - www.zabus.eu
IUF Chair of Comparative Postcolonial Literatures and Gender Studies
Institut universitaire de France- http://iuf.amue.fr/author/czabus/

24 novembre 2011

Référence sur la culture indienne anglophone

De Srinavas Aravamudam, Guru English. South Asian Religion in a Cosmopolitan Language. Penguin, 2006. Dont développements sur la Théosophie en particulier.

Séminaire "Théories du genre contemporaines" - 2 décembtre 2011


je transmets l'annonce :  

"Généalogies intellectuelles, traductions théoriques et transferts culturels des théories du genre contemporaines" : Séminaire doctoral collectif  de l’Atelier Condorcet 2011-12 (EHESS - EPHE - PARIS 1 - PARIS 8  - PARIS 13)
Organisé par le Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris 8
CNRS Site Pouchet. Salle des conférences 59/61, rue Pouchet. 75013 PARIS
16h-18h30

Séminaire du vendredi 2 décembre : 
Priscille Touraille : « "Les sexes" comme catégorie triviale d'analyse dans les sciences sociales: une entrave à penser le genre »

L’usage plus que récurrent du terme « sexes » dans les travaux des sciences sociales vient reconduire les représentations communes que le concept de genre avait pour but d’analyser et de déconstruire. En rappelant que ce ne sont justement pas les sexes (les caractères biologiques) que l’on distingue quand on parle de « sexes », mais bien les individus envisagés comme « sexes », on s’interrogera sur la propension de la critique féministe constructiviste à faire se chevaucher ces deux plans de réalité, exactement comme le font les représentations ordinaires. Ce chevauchement rend incapable de distinguer la croyance générale de « ce que c’est que la réalité biologique du sexe » de la réalité biologique telle qu’elle peut être théorisée dans les sciences du vivant.  

Priscille Touraille est chercheur au Laboratoire d’éco-anthropologie et d’ethnobiologie (Muséum national d’histoire naturelle, Paris). Elle s’intéresse à l’imbrication du biologique et du social au cœur de la catégorisation homme/femme (discours populaires/ordinaires occidentaux) et à la façon dont les différentes sciences théorisent autour de cette imbrication. Mène à l’heure actuelle un travail d’épistémologie critique portant sur l’usage des concepts de sexe et de genre en sciences sociales et en sciences du vivant.
2008 : Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’adaptation biologique. Paris : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme
2011  : « Déplacer les frontières conceptuelles du genre »,  Journal des anthropologues, N° 124-125 « Les rapports de sexe sont-ils solubles dans le genre ? » sous la direction d’Annie Benveniste et Adelina Miranda : 49-69
 2011 : « L’indistinction sexe et genre, ou l’erreur constructiviste», Critique, « Bodybuilding. L’évolution des corps » sous la direction de Thierry Hoquet : 87-99.

20 novembre 2011

Références sur la littérature indienne - #3

- De G.N. Devy également : After Amnesia (Orient Longman, 1992). Dont le propos est d'examiner les difficultés rencontrées par le projet de ressaisir l'histoire de la critique littéraire (dont théories des arts, théories du langage, théories de la littérature) indienne pré-coloniale, en langues Bhasha - soit, une contribution "to curing our collective cultural amnesia".
Y compris, rencontrées constamment, les difficultés posées par la question des traductions.

- Comparative Indian Literature (vols 1 et 2), ed. K.M. George (1984, Keraka Sahitya Akaddami). KM George est également auteur du volume Modern Indian Literature, an Anthology. Surveys and Poems (1992, Sahitya Akademi. 

17 novembre 2011

Références sur la littérature indienne - #2

- A.K. Ramanujan, "Three Hundred Ramayanas: Five Examples and Three Thoughts on Translation", dans Vijay Dharwandkar (ed.), The Collected Essays of A.K. Ramanujan (New Delhi, OUP, 1999).

Colloque "Etats critiques et transitions disciplinaires" - EA 1569, Paris 8


États critiques et Transitions disciplinaires.
EA 1569 : colloque quadriennal – université Paris 8, 18-19 novembre 2011. Bâtiment D, salle 143.

Vendredi 18 novembre.
9h-9h30 Accueil et introduction – Yves Abrioux.
TOWARDS DIGITAL HUMANITIES.
9h30-10h15
Carl DiSalvo (Georgia Institute of Technology) : Design as the Medium between Technology and the Humanities.
Conférence plénière.
10h15-11h
Répondants: Alexandra Saemmer (P8) et Yves Abrioux (P8); discussion générale.
11h-11h20: pause café.
11h20-12h30
Databases, Interfaces and Hypermedia Environments: an Epistemological Paradigm Shift for the Humanities?
Table ronde avec Yan Brailowsky (Paris 10), Séverine Letalleur  (Paris 10), Arnaud Regnauld (P8).
12h30-14h : déjeuner.
ETUDES CROISEES SUR LE GENRE.
14h-16h
Lilli Parrott (P8) : How to tell a 'he' from a 'she':  l'usage des pronoms genrés pour les objets sans genre en anglais.
Erwan Pépiot (P8) : Voix d'hommes et voix de femmes : différences physiologiques et construction sociale.
Claire Gillie (docteur en anthropologie psychanalytique ; chargée de cours,
Paris 7) : Voix nouvelles : transsexualisme et transfiguration.
Interventions suivies d'une série de questions sur le genre et la linguistique.
16h-16h20: pause café.
16h20-17h30
Emily Ngubia Kuri (Université de Berlin)
The Challenge of Gender Research in Neuroscience.
Présentation suivie d'une table ronde avec  Hélène Marquié ( P8) et Claude Safir  (P8) sur le genre et les neurosciences.


Samedi 19 novembre.
LITTERATURE ET SAVOIRS.
9h-9h40
Pete Lowry (Missouri Botanical Museum; Museum d’Histoire Naturelle de Paris), Peter Behrman-de Sinety (ENS, Paris) et Andrée-Anne Kekeh (P8) : Suivre les plantes ? : questions/réflexions sur la botanique et le littéraire.
9h40-10h : discussion générale.

10h-10h40
Sandra Travers de Faultrier (avocate ; IEP Paris) : Le temps du visible
Répondant : Barbara Villez (P8).
10h40-11h : discussion générale sur le rapport droit et littérature
11h-11h20 : pause café
11h20-12h30.
Savoirs, Fiction, Narration, Textualité.
Table ronde autour de Lorenzo Bonoli (Institut Universitaire Fédéral pour la Formation Professionnelle, Lugano). Avec  Noëlle Batt (P8), Peter Behrman-de Sinety, Andrée-Anne Kekeh, Pete Lowry, Bastaine Moumamba (P8),  Elise Ryst (P8), Sandra Travers de Faultrier, Barbara Villez,
12h30-14h : déjeuner.
DIPLOMACY IN THE AGE OF DIGITAL COMMUNICATIONS.
14h-16h
Table ronde dirigée par Beatrice Heuser (Université de Reading; professeur invité, Paris 8).
Avec Nicolas de la Granville (chef du protocole, Commission européenne), Richard Jones (diplomate ; ancien ambassadeur des Etats-Unis ; directeur adjoint, International Energy Agency), Paul Patin (attaché de presse, ambassade américaine à Paris), Raphael Ricaud (Paris 10).
16h-16h20: pause café.
16h20-17h30 : Conclusion du colloque : table ronde.

15 novembre 2011

Références sur la littérature indienne

- Stuart Blackburn & Vasudha Dalmia (eds.), India's Literary History. Essays on the Nineteenth Century (Permanent Black, Delhi, 2004). "A central premise of this book is that when the European literary cultures arrived in India, they came into contact with popular performance forms and complex literary cultures that had their own histories."

- G.N. Devy, Indian Literary Criticism. Theory and Interpretation (2dn edition, Orient BlackSwan, Hyderabad, 2002, 2010). From the last 2,000 years.

- Elleke Boehmer & Rosinka Chaudhuri (eds.), The Indian Postcolonial. A Critical Reader (Routledge, 2011). Includes reprinted essays by Partha Chatterjee, Robert Young, Dipesh Chakrabarty, Gayatri C Spivak, Ashis Nandy, Amit Chaudhuri, Ranaji Guha, among others. 

25 octobre 2011

Parution : La Sociologie de la littérature (R. Sayre)

La Sociologie de la littérature : Histoire, problématique, synthèse critique
Robert SAYRE. L'Harmattan, Collection : Logiques sociales, série Littérature et société
ISBN : 978-2-296-56085-7 • 24.50 € • 250 pages

À partir de la construction d’une problématique qui définit et organise le champ de la sociologie de la littérature, l’ouvrage explore un corpus d’écrits dans ce domaine qui s’étend des débuts du discours sociolittéraire jusqu’à son apogée dans les années 1960, 70, et au début des années 80. Prenant successivement chaque catégorie de la problématique, il met en confrontation, et fait dialoguer, les thèses et hypothèses que l’on a formulées à son sujet, en les soumettant à un regard critique. Il vise d’abord à mettre en relief tout un volet de travaux qui risqueraient autrement de tomber dans l’oubli, notamment la tradition marxiste en sociologie de la littérature. Mais ce livre est offert aussi dans l’espoir que la prise de connaissance de pistes explorées jadis, puis délaissées, pourra nourrir la réflexion et la recherche à l’avenir.

SOMMAIRE

Avant-propos
Introduction : La problématique et son histoire
Chapitre 1 : Définitions de la littérature, questions de méthode
Chapitre 2 : La littérature hors du texte : Le « circuit littéraire »
Chapitre 3 : Les « effets » de la littérature : L’influence du textuel sur le social
Chapitre 4 : L’incidence du social sur le texte I : Formes de conscience et réalités sociales
Chapitre 5 : L’incidence du social sur le texte II : Dimensions textuelles
Épilogue
Index des noms propres


17 octobre 2011

Imagination et Histoire: enjeux contemporains Appel à contribution

Imagination et Histoire: enjeux contemporains

Appel à contribution (publié sur Fabula)

Date limite : 15 décembre 2011

Appel à communication / Call for papers

Colloque international « Imagination et Histoire : enjeux contemporains »

22-23-24 novembre 2012

ENS de Lyon

« L'historien reconnaît sa parenté avec l'artiste. »

Dilthey, L’édification du monde historique dans les sciences de l’esprit.1

« La manière dont on imagine est souvent plus instructive que ce qu'on imagine. »

Gaston Bachelard, La Psychanalyse du feu2

Le laboratoire junior Imag'His, le LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, UMR 5190) et le GRAC (Groupe Renaissance et Age Classique, UMR 5037) organisent avec le soutien du CERCC (Centre d'Etudes et de Recherches Comparées sur la Création, EA 1633) un colloque international à l'École Normale Supérieure de Lyon les 22, 23 et 24 novembre 2012. Conçue comme une étape importante dans le parcours de deux séminaires de recherche menés en collaboration à l'ENS de Lyon et à l'Université Lyon 2, cette manifestation a pour ambition de dépasser la question des rapports entre littérature et histoire en adoptant comme fil conducteur la notion d'imagination, entendue au sens de faculté créatrice.

La perméabilité problématique des frontières entre histoire et littérature fait l'objet en France d'une actualité scientifique très riche, comme en témoignent les numéros récents du Débat (« L'histoire saisie par la fiction », mai-août 2011) et de Critique (« Historiens et romanciers. Vies réelles, vies rêvées », avril 2011) ou encore le dossier critique « Faire et refaire l'histoire » d'Acta Fabula (juin-juillet 2011) qui rend compte des nombreuses publications consacrées à ce sujet en 2010. L'essentiel de la discussion reste cependant centré sur la représentation de l'histoire dans le roman et sur l'usage du récit dans le champ des études historiques : l'enjeu du dernier numéro du Débat est ainsi introduit en ces termes : « La fiction s'empare des faits; la science des faits s'interroge sur ses rapports avec la fiction, quand elle n'est pas tentée d'expérimenter ses procédés. »3.

En posant la question de l'imagination, il s'agira alors de s'interroger sur ce qui, à notre sens, sous-tend le débat actuel tout en restant son informulé : à savoir la place de l'imagination créatrice dans le « métier d'historien » et les évolutions à l'œuvre aujourd'hui au sein de l'écriture scientifique de l'histoire4, mais aussi la nature de l'imagination artistique et sa capacité à dire la vérité de l'Histoire. On sait la vivacité du débat qu'a suscité dans les media français en 2010 la publication du Jan Karski de Yannick Haenel, lequel invoqua la liberté inaliénable de l'artiste et de son imagination en réponse aux critiques de Claude Lanzmann, qui l'accusait de falsifier l'Histoire. En revanche, nul n'a semblé considérer comme un attentat à la vérité historique le fait que Pierre Michon, dans Les Onze, ait fait passer pour véritables un tableau imaginaire et des citations de Michelet elles aussi inventées. Faut - il alors souscrire à la formule de Pierre Nora et considérer l'écriture romanesque comme « celle à qui tout est permis, à qui tout est même demandé »5 à partir du moment où elle affiche sa fictionnalité ? Peut-être faut-il plutôt supposer que le procédé passe inaperçu chez Michon car il ne touche pas au même pan de la mémoire collective. Est-ce à dire alors qu'il n'y a pas d'enjeu de mémoire dès lors que l'imagination s'empare de l'Histoire ? Il nous semble que cette question et d'autres méritent d'être posées aussi bien dans le champ des études historiques que dans celui de la littérature. Nombre de romanciers s’attachent par ailleurs à briser de manière intéressante, mais problématique, les frontières disciplinaires.6

On s'attachera en outre à ne pas se limiter à ces champs d'analyse, mais à étendre notre réflexion aux arts visuels et aux media, domaines où les habitudes de perception historique ont été bousculées récemment de la manière la plus évidente. Nous nous intéresserons ainsi au cinéma qui réécrit l’Histoire (Inglorious Basterds) ou en imagine la Fin (Les Fils de l'Homme), mais aussi à la télévision, qui brasse à l’écran jeux de fiction et images d’archives dans une production contemporaine florissante de téléfilms historiques et de docufictions. L’ouverture de la connaissance du passé à un large public se réalise ainsi sur le mode d’une « histoire divertissement », dont certains déplorent qu’elle « soit désormais la principale source de connaissance prétendument historique pour la majeure partie de la population. »7 . Par sa puissance évocatrice et sa capacité à susciter une identification immédiate, l’image interroge en effet avec force « cet entrelacement du vrai, du faux et du fictif qui forme la trame de notre présence au monde », selon la formule de Carlo Ginzburg8 et pose des enjeux éthiques considérables que l'on s'efforcera d'intégrer à une réflexion plus large sur la fabrication de nos imaginaires historiques. Le rôle des éditeurs et producteurs sera également à prendre en compte dans la mesure où il réfléchit et préside aux conditions de réception des œuvres.

Nous proposons quelques pistes de réflexion qui ne sont pas exhaustives :

  • l'imagination de l'historien ; l'imagination artistique vs l'imagination scientifique

  • les formes de fiction historique (roman historique, roman de jeunesse, uchronie, fiction apocalyptique)

  • l'emploi du récit dans l'écriture de l'histoire

  • l'historien et la tentation du littéraire

  • l'histoire au cinéma, à la télévision (film historique, docufiction, série télé)

  • la puissance de la fiction dans la construction d'un savoir propre sur le passé

  • la fabrication des imaginaires : mythes et fables historiques

  • la vulgarisation historique : les enjeux éditoriaux

  • la déformation de l'histoire; la responsabilité de l'historien et du romancier dans la représentation du passé

  • la construction et l'impact de l'image

Les propositions de communication (300 mots maximum) sont attendues pour le 15 décembre 2011 au plus tard. Elles devront être envoyées sous format word, accompagnées d'une brève notice biographique, à colloqueimaginationhistoire@gmail.com

Les communications pourront être faites en français ou en anglais.

Comité d'organisation : Matthieu Devigne (Paris IV), Monica Martinat (Lyon 2), Pascale Mounier (Lyon 2), Marie Panter (ENS de Lyon)

Comité scientifique : Michèle Clément (Lyon 2), Eric Dayre (ENS de Lyon), Matthieu Devigne (Paris IV), Bernard Hours (Lyon 3), Monica Martinat (Lyon 2), Pascale Mounier (Lyon 2), Marie Panter (ENS de Lyon)

http://imaghis.ens-lyon.fr/

ENS de Lyon

Site Descartes

15 Parvis René Descartes

BP 7000

69342 Lyon cédex 07

03 octobre 2011

Cours théorique : "Le 'postcolonial' comparé : anglophonie, francophonie"

Du 6 octobre au 3 novembre 2011 : cours théorique proposé par Claire Joubert dans le cadre du Master Textes, Langues, Théories (Université Paris 8).
Horaire : jeudis 18h-21h et séances complémentaires à préciser, salle B237 (> accès).
Le séminaire est ouvert aux auditeurs libres. 

Argumentaire
Présentation des « Postcolonial studies » anglophones (genèse ; auteurs, textes et concepts clés) ; analyse de leur réception en France et dans la francophonie (réception problématique, et jusqu’à polémique) ; problématisation des enjeux de la traduction dans les passages entre les disciplines, et entre les histoires théoriques nationales. L’horizon est celui d’une théorisation du rapport entre poétique et politique, par le biais méthodologique d’une poétique de l’étranger.
Dans cette perspective, l’une des questions politiques qui sera explorée est celle de la continuité entre les luttes anticoloniales de la deuxième moitié du XXème siècle et le paradigme du « postcolonial », dans sa capacité à engager une pensée critique des mondialisations contemporaines. 

Premières indications bibliographiques
- Assayag, Jackie (dir.). Miroirs transatlantiques. L’Homme, 187-188, 2008 et, avec Véronique Bénéï : Intellectuels en diaspora. L’Homme, 156, 2000.
- Bassnett, Susan et Harish Trivedi (eds.). Postcolonial Translation. Theory and Practice. London : Routledge, 1990.
- Bhabha, Homi. The Location of Culture. London & New York, Routledge, 1994. Traduction par Françoise Bouillot : Les Lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, Paris, Payot, 2007.
- Forsdick, Charles & David Murphy (eds.) Postcolonial Thought in the French-Speaking World. Liverpool : Liverpool University Press, 2009.
- Frioux-Salgas, Sarah (dir.). Présence africaine. Les conditions noires : une généalogie des discours. Numéro spécial de Gradhiva. Anthropologie des arts, 10, 2009.
- Gilroy, Paul. The Black Transatlantic. Modernity and Double Consciousness. Cambridge, Harvard UP, 1993.
- Lazarus, Neil (ed.). The Cambridge Companion to Postcolonial Literary Studies. Cambridge, Cambridge University Press, 2004. Traduction par Marianne Groulez, Christophe Jaquet et Hélène Quiniou : Penser le postcolonial. Une introduction critique. Paris, Amsterdam, 2006.
- Moura, Jean-Marc. Littératures francophones et théories postcoloniales. Paris, PUF, 1999.
- Smouts, Marie-Claude (dir.). La Situation postcoloniale. Les postcolonial studies dans le débat français. Paris : Presses de Sciences Po, 2007.
- Young, Robert. Postcolonialism. An Historical Introduction. Oxford : Blackwell, 2001.

22 septembre 2011

Séminaire "Frontières" - Paris 8, 2011-2012

je transmets :  
 
PROGRAMME FRONTIERES : Politique étrangère et migrations, pays anglophones, sous-équipe de l’EA 1569 
2011-2012, Université de Paris 8, Salle B313 (sauf indication contraire)

13-14 octobre : “Afghanistan and the English-Speaking World since 1979: from the Cold War to the Global War on Terror”. Colloque international

19 novembre : Round table: “Diplomacy and New Media”. Beatrice Heuser, Chair (Chair of International Relations, Reading University), Nicolas de la Grandville (Head of Protocol, European Commission), Richard Jones (Deputy Director of the International Energy Agency and former U.S. ambassador), Raphael Ricaud (University of Paris X) and a representative from the American embassy. Cette table ronde fait partie du colloque “États  critiques et Transitions disciplinaires”, de l’EA 1569, 18-19 novembre. Salle à préciser

5 décembre : “Les ‘petites guerres’”. Beatrice Heuser, University of Reading, 17h00-19h00

27 janvier : “La Guerre froide et le cinéma” : Journée d’étude, Salle D328

17  février : “La guerre d'Algérie et l'Europe du Nord-Ouest”. Niek Pas, Université d’Amsterdam, 14h00 à 16h00

12 mars : “The NATO Intervention in Libya”. Jim Bergeron, political adviser to NATO for the intervention in Libya, 17h00-19h00

2 avril : "Guns, Butter, and Human Rights - The Congressional Politics of U.S. Aid for Egypt". Lars Berger, University of Salford, 17h00-19h00

14 mai : “L'Amérique avant les Etats-Unis”. Bertrand Van Ruymbeke, Université de Paris 8, 17h00-19h00

15 juin : Journée des doctorants. Salle à préciser

L'Orient : au Rendez-vous de l'Histoire de Blois

Les Rendez-vous de l'Histoire, organisés à Blois chaque année, se donnent pour leur 14ème édition le thème général de "L'Orient".
Pour le programme et tous les détails : voir http://www.rdv-histoire.com/-Edition-2011-.html.

19 septembre 2011

Séminaire "Construction de l'Orient"

Un nouveau séminaire intitulé "Construction de l'Orient" se met en place à l'Université Paris Diderot - Paris 7, sous la responsabilité de Jean-Marie Fournier et de Ladan Niayesh. Nos travaux portent sur la construction de l'objet "Orient" dans le contexte pré-orientaliste et proto-orientaliste de la littérature et de l'imaginaire anglais du Moyen Âge à la fin du 18ème siècle. Les séances, ouvertes à tous, se tiennent un lundi par mois, de 18h à 19h30, à l'UFR Charles V, 10, rue Charles V, 75004, Paris (salle C330 pour toutes les séances, sauf le 17/10, où on sera en C25).
Le programme pour l'année 2011-2012 est le suivant:

17/10/2011:

Séance introductive. Présentation de Ladan Niayesh (Paris Diderot-Paris 7): "Quel Orient? Quelques pistes méthodologiques à partir de Tamburlaine (1587-1588) de Christopher Marlowe"

21/11/2011:

Présentation de Claire Vial (Paris 3-Sorbonne Nouvelle): "Chaucer, ou horreurs et merveilles de l'Orient fantasmé" (sur le conte de l'homme de loi et le conte de l'écuyer dans les Canterbury Tales). Discutant: Leo Carruthers (Paris 4-Sorbonne)

5/12/2011:

Présentation de Claire Gallien (Montpellier 3-Paul Valéry) et Louisiane Ferlier (Paris Diderot-Paris 7): "'Enthusiastick' uses of the oriental tale: English translations of Ibn Tufayl's Hayy ibn Yaqdhan in the long 18th century"

23/1/2012:

Présentation de Laurent Chatel (Paris 4-Sorbonne): "Vathek et ses compagnons: Beckford à la 'suite' de Galland" (sur Vathek et les traductions des Mille et une nuits)

20/2/2012:

Présentation de Matthew Dimmock (University of Sussex): "Writing Muhammad" (sur les traductions anglaises du Coran et de la vie de Mahomet à la Renaissance)

19/3/2012:

Présentation d'Anne Duprat (Paris 4-Sorbonne): "The Jew of Malta (1589): la scène méditerranéenne comme 'counting room'" (sur les représentations dramatiques des rivalités militaires, politiques et commerciales en Méditerranée à la Renaissance)

14/5/2012:

Présentation de Surekha Davies (Birkbeck College, University of London): sur la Carta Marina (Strasbourg, 1516) de Martin Waldseemüller (titre à préciser). Bilan de l'année et conclusions, par Jean-Marie Fournier (Paris Diderot-Paris 7) et Ladan Niayesh (Paris Diderot-Paris 7)

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le site du séminaire:

13 septembre 2011

Séminaire "Orientalismes" - 23 septembre

je transmets :  
 
Chers collègues, chers amis,

Notre séminaire "orientalismes" reprend ses activités, et nous vous proposons, pour la séance de rentrée, un tour d'horizon bibliographique de quelques ouvrages parus ces dernières années. Les organisateurs du séminaire vous présenteront, selon deux axes (et en fonction du temps disponible!), les ouvrages suivants:

1. Questions théoriques et historiques :
- William Spercos, "The Legacy fo Edward Saïd", Chicago, University of Illinois Press, 2009
- Susan R. Suleiman et Christie MacDonald (dir.), "Global French. A New Approach of Literay History", New York, Columbia University Press, 2010
- François Pouillon (dir.), "Dictionnaire des orientalistes de langue française", Paris, Karthala, 2008

2. Arts visuels, XIXe-XXe siècles
- Mercedes Volait, "Fous du Caire. Excentriques et amateurs d'art islamique en Egypte, 1867-1914", L'Archange Minotaure, 2009
- Xavier Du Crest, "De Paris à Istanbul, 1851-1949. Un siècle de relations artistiques entre la France et la Turquie", Presses Universitaires de Strasbourg, 2009
"Visions d'Egypte: Emile Prisse d'Avennes (1807-1879)", catalogue de l'exposition qui s'est tenue à la BNF en février 2011

- Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art à l'université de Strasbourg, auteur de nombreux ouvrages et articles sur la peinture orientaliste, présentera elle-même son "Dictionnaire culturel de l'orientalisme" (Paris, Hazan, 2008)

La séance aura lieu le vendredi 23 septembre, de 14 à 16h., à l'ENS, 46 rue d'Ulm, salle des Conférences.
Nous nous réjouissons de vous y retrouver et vous rappelons que vous pouvez consulter le programme de l'ensemble du séminaire sur le site www.orientalismes.net

Bonne rentrée, et bien cordialement à toutes et à tous.
Dominique Combe, Daniel Lançon, Sarga Moussa, Michel Murat

P.S. Nous vous signalons le congrès international sur les arts turcs (14e congrès ICTA), qui se tiendra au Collège de France du 19 au 21 septembre. Programme consultable à l'adresse suivante: http://blog.14thicta-parisfrance.net

12 septembre 2011

"Le Postcolonial à l'épreuve de la littérature indienne contemporaine"

je transmets : 

Chers amis,

Dans le cadre du 4e Congrès du Réseau Asie et Pacifique (http://www.reseau-asie.com/colloque/), nous avons le plaisir de vous inviter à l'atelier "Le postcolonial à l'épreuve de la littérature indienne contemporaine" qui se tiendra le mercredi 14 septembre de 18h30 à 20h30 dans les locaux de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville, 60 bd de la Villette 75019 Paris (Métro Belleville), auditorium S14.

L'atelier, dont Tirthankar Chanda est discutant, est composé de quatre interventions:

Olivier Bougnot :"Identités imaginaires, Identité musulmane bengalie dans la littérature du Bengale oriental à la période Pakistanaise".
Lise Guilhamon : "La traduction dans The Hungry Tide (2004) d'Amitav Ghosh comme site de résistance, de décentrement et de négociation culturelle".
Laetitia Zecchini: " L'invention du modernisme dans la poésie indienne : traductions, recréations et affiliations transnationales".
Anne Castaing  : "Can the vernacular speak? De l'historicité de la littérature indienne de langue vernaculaire".

Nous nous réjouissons à l'avance de votre venue.
Anne Castaing, Lise Guilhamon, Laetitia Zecchini et Olivier Bougnot

25 juillet 2011

Programme "Diasporas, Cultures of mobilities, Race"

Programme de l'EMMA 2011-2013 :
Pour les précisions, voir : http://recherche.univ-montp3.fr/pays_anglophones//index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=48&Itemid=100

Under the auspices of EMMA (Etudes Montpelliéraines des Mondes Anglophones, Montpellier, France) and gathering the leading scholars in the field, this series of four conferences will identify and assess the different evolutions of “Diaspora Studies” and the notion of “race” to better understand: 1) how socio-economic and political changes have affected diasporic communities; 2) how literature and the arts, the social sciences and cultural studies have seized that question. This project entails a redefinition of terms and concepts and the confrontation of different, but not necessarily divergent, perspectives. The third conference will be specifically dedicated to the interlocking issues of “race” and the Black Diaspora.

1. Preparatory Symposium: ‘Diasporas and Cultures of Migrations’, June 20-23, 2011, Université Paul-Valéry – Montpellier 3

2. International conference: ‘Diasporas and “Race”’, October 25-27, 2012, Wake Forest University (North Carolina, USA)

3. International conference: ‘African-Americans, “Race” and Diaspora’, June 13-15, 2013, University Paul-Valéry, Montpellier 3

4. Concluding symposium: October 25-26, 2013, Department for Continuing Education, University of Oxford, UK

Partners:
CAAR (Collegium for African-American Research)
the Centre de Recherches Littéraires et Historiques de l’Océan Indien (CRLHOI, University of La Réunion)
the Centre of South Asian Studies (CSAS, University of Edinburgh, UK)
the Department for Continuing Education (University of Oxford)
the Institut de Recherche Intersite Etudes Culturelles (IRIEC, Université Paul-Valéry, Montpellier 3)
the International Institute of Migration (IMI, University of Oxford)
the MSH-Montpellier (Maison des Sciences de l’Homme-Montpellier)
Wake Forest University (North Carolina, USA)
Wesleyan University (USA).

Co-convenors:
Dr Sally Barbour (Wake Forest University, USA)
Dr David Howard (University of Oxford, UK)
Dr Thomas Lacroix (IMI, University of Oxford, UK)
Dr Judith Misrahi-Barak (Montpellier 3, France)
Pr Claudine Raynaud (Montpellier 3, France)

Contacts:
judith.misrahi-barak@univ-montp3.frCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
claudine.raynaud@univ-montp3.frCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

Parution : India and the Diasporic Imagination

India and the Diasporic Imagination. With poems by Khal Torabully.
Rita Christian & Judith Misrahi-Barak, eds.
Coll. « Horizons anglophones », Série PoCoPages, 521 p ; 39 € : ISBN 978-2-84269-927-7, Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, Montpellier 3, 2011. (http://www.pulm.fr)


Khal Torabully: Ode à Pessoa

Introduction:
Rita Christian & Judith Misrahi-Barak: Many Indias, Many Diasporas

Setting the Diasporic Stage:
Clem Seecharan: India’s Awakening and the Imagining of the ‘East Indian Nation’ in British Guiana
Vijay Mishra: ‘In the Arcade of Hanuman House’: Ghostly Spectres in the Diaspora
Laurel Steele: Writing Class with Mr. Khan: No Luncheon at Longchamps for the Jumbie Bird
Khal Torabully: Ode à Pessoa

Loss, Mourning and Trauma:
Savitri Ashok: Anamnesis, Amnesia, and History in The Moor’s Last Sigh
Sophie Croisy: Unveiling Everyday Traumas: Migrations in Shani Mootoo’s Cereus Blooms at Night
Catherine Pesso-miquel: Unseen Cities: Representations of the Diasporic Experience in Nadeem Aslam’s Maps for Lost Lovers
Maria-Sabina Draga Alexandru: Provincialising London in Vikram Chandra’s Novel Red Earth and Pouring Rain
Kerstin W. Shands: Hyperfabula of Gains and Losses: Immanent and Transcendent Narrative Perspectives in Kiran Desai’s The Inheritance of Loss
Khal Torabully: Voice from Future Past

To Go Home, or Not to Go Home:
Chun Fu: The (Im-)Possibility of Backtracking in M. G. Vassanji’s The In-Between World of Vikram Lall
Sabine Lauret: The Going Home Syndrome in Monica Ali’s Brick Lane
Pascal Zinck: The Return of the Natives: Infernal Paradise in Michael Ondaatje’s Anil’s Ghost and Romesh Gunesekera’s Heaven’s Edge
Khal Torabully: Les Indiades

From Diasporic Dis-Locations and Re-Locations to Diaspora as Thirdspace:
Louise Harrington: An-Other Space: Diasporic Responses to Partition in Bengal
Selwyn R. Cudjoe: Modes of Indian Literature in the Diaspora: Trinidad and Tobago
Simone A. James Alexander: ‘Two Bo-rat Can’t Live in the Same Hole’: Revis(ion)ing Indo-Caribbean Female subjectivity in Ramabai Espinet’s The Swinging Bridge
Myriam Moïse: Diasporic Women in Lakshmi Persaud’s Novels
Khal Torabully: Ode à Pessoa

The Visual and the Oral, the Playful and the Virtual:
Alexis Tadie: Is Cricket a fictional sport?
Florence Cabaret: Variations on Diasporic Viewpoints in The Namesake by Jhumpa Lahiri (2004) and Mira Nair’s Filmic Adaptation of the Novel (2007)
Binita Mehta: Bhaji, Curry, and Masala: Food and/as Identity in Four Films of the Indian Diaspora
Zeenat Saleh: Mississippi Masala : a Case Study in Forced Hybridity
Claude Chastagner: When Bhangra Meets Hip-Hop Articulating Hybridity on American Soil
Pia Mukherji: Desigirls@blogspot.com: Gender, Diaspora and Cybertexts
Khal Torabully: Voice from Future Past

Diaspora & Coolitude:
Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo: Ecriture ethnographique et imagination diasporique dans les romans de l’engagisme indien (La Réunion, Guadeloupe, Martinique)
Mar Garcia: La colonie pénitentiaire: exotisme et altérité dans Soupir d’Ananda Devi
Véronique Bragard: « Divali ne fut jamais plus beau de tant d’océans franchis »: coolitude et métissages dans la poésie de Khal Torabully
Khal Torabully: Voice from Future Past

Colloque international "Nancy Huston : le soi multiple"

Organisé par l'Institut du Monde Anglophone, Université Sorbonne nouvelle - Paris 3, les 8 et 9 juin 2012.
Argumentaire :

Le Comité organisateur du Colloque international intitulé « Nancy Huston : le soi multiple », qui aura lieu à l’Université Sorbonne nouvelle les 8 et 9 juin 2012, sollicite des propositions de communications. Cette manifestation, organisée au sein de l’Institut du Monde Anglophone, s’inscrit sous l’égide des actions Marie Curie du Septième programme-cadre (7ePC) de l’Union européenne.

Nancy Huston, à l’instar de Samuel Beckett, figure parmi les rares écrivains qui se sont auto-traduits. L’auto-traduction, dont le statut est difficilement définissable, est l’une des formes de traduction les plus complexes et les plus intéressantes, car elle révèle l’aspect de création au cœur même de l’acte du traduire. La pratique de l’auto-traduction dans les deux sens de Nancy Huston, en confondant langue maternelle et étrangère, vient subvertir les catégories établies de l’original et de sa traduction, mettant ainsi en jeu le rapport à l’étranger ou les problèmes de l’identité et de l’altérité. Aussi cette écriture entre deux langues nous invite-t-elle à nous interroger sur nos pratiques et nos représentations de l’écriture et de la traduction.

Ce colloque se propose d’examiner différents thèmes de l’œuvre de Nancy Huston en lien avec sa pratique de l’auto-traduction, en particulier la question du rapport à la langue maternelle et celle de la fidélité-trahison en traduction. Il conviendra également de s’interroger sur sa relation au féminisme (pensons à son hommage à Annie Leclerc) et à certaines grandes figures féminines, telles Jocaste, ainsi que sur les thèmes du corps, de la maternité, de la création-procréation (Journal de la création), de la sexualité ou de la pornographie (Infrarouge, Mosaïque de la pornographie) qui traversent l’œuvre entière. L’expérimentation linguistique de l’auto-traduction remet en question non seulement les catégories traditionnelles de la traduction, celle-ci étant d’ordinaire subordonnée à l’oeuvre originale, mais aussi les relations entre production et reproduction constitutives des relations de pouvoir entre les sexes. La question de l’identité personnelle ou collective s’ouvre alors sur celle des masques et des identités multiples, incarnées de manière emblématique dans la figure de Romain Gary. La langue d’exil, pour Nancy Huston, apparaît comme le lieu privilégié d’une invention de soi, mais la romancière célèbre aussi les pouvoirs de la littérature de repousser les limites du soi. En quête de sens, auteurs et traducteurs seraient engagés dans un travail infini de traduction, si bien que c’est toute l’expérience humaine, pour Nancy Huston, qui s’inscrirait dans les termes d’un paradigme de la traduction.

Parmi les axes de réflexion proposés en lien avec l’œuvre de Nancy Huston figurent les thèmes énoncés ci-dessous.

1. L’auto-traduction
Ø Le processus de l’auto-traduction et le rapport à la langue maternelle
Ø Le statut de l’auto-traduction
Ø La question de la fidélité-trahison en traduction, fidélité à qui, à quoi ?
Ø Les « frères » bilingues : Samuel Beckett, Romain Gary

2. Le féminisme, le corps et la maternité
Ø Le rapport au féminisme et les conditions de possibilité d’un rapport féminin à l’écriture
Ø Les thèmes du corps et de la maternité, création et procréation
Ø Le corps et la sexualité
Ø Le thème de l’enfance

3. La question de l’identité personnelle ou collective et des identités multiples
Ø Le leurre de l’identité : « être un, coïncider avec soi-même » ?
Ø S’inventer autre
Ø Le thème du masque

4. L’exil et l’étranger
Ø La langue d’exil
Ø Le rapport à l’étranger
Ø La dialectique du même et de l’autre au cœur de la traduction
Ø L’entre-deux langues de l’auto-traduction : une façon de rester à « la marge »

5. Le rôle de l’écrivain, de la littérature et de la traduction

Ø L’éloge de la littérature et de la traduction
Ø La fonction de l’imagination
Ø Le paradigme de la traduction et le sens de l’existence


Les propositions de communications (un résumé d’une demi-page en français ou en anglais), ainsi qu’un court CV indiquant l’affiliation professionnelle et trois publications récentes, sont à adresser pour le 15 octobre 2011, date butoir, à Jane Wilhelm (janewilhelm@bluewin.ch et jane.wilhelm@univ-paris3.fr), ainsi qu’à Pascale Sardin (pascale.sardin@univ-paris3.fr).

Colloque "Love, Sex, Desire & the (Post)Colonial

Colloque organisé à Senate House, University of London, les 28 et 29 Octobre 2011.
L'argumentaire :

For the most part, postcolonial studies, quite understandably, has privileged the political. Historical and economic processes, forms of identification (race and, to lesser extent, gender) and categories of difference have been refracted through this particular lens. The affective, however, has received scant critical attention. Love, sex and desire are usually allegorized, often standing in as sites of political conflict. This mode of analysis was initiated by the critic who has most carefully attended to the dynamics of desire within colonial contact zones, Frantz Fanon. By contesting the universality of the psychoanalytic paradigm, his analysis of forms of colonial alienation is invariably circumscribed by the political. Alienation, desire, neuroses and psychosis are nothing other than indices of socio-political processes. Many postcolonial critics have followed his lead (e.g. Anne McClintock, Homi Bhabha, Robert Young, etc.).

However, there is an alternative tradition, such as represented in queer and feminist studies as well as recent work on ‘affective communities’ and performativity. Notably, Chicana, Asian, and Black feminists, queer theorists, and creative writers, such as Gloria Anzaldúa, Trinh T. Minh-ha, Hanif Kureishi, Mahesh Dattani, Audre Lorde, Reinaldo Arenas and Thomas Glave, have called attention to the power of the erotic, queer desire, and love. Specifically, these postcolonial authors and critics engage with forms of the affective that incorporate, exceed, threaten or destabilize the political. Special issues of WSQ on “The Global and the Intimate” (2006) and GLQ: A Journal of Lesbian and Gay Studies on “Thinking Sexuality Transnationally” (1999) transgress a narrowly political perspective. Queer Diasporas (2000) explores the mobility of sexuality. Leela Gandhi’s Affective Communities (2006), Eve Kosofsky Sedgwick’s Touching Feeling: Affect, Pedagogy, Performativity (2002), and Sara Ahmed’s work on affect explore new directions for love, sexuality and desire. This conference builds on such approaches and goes beyond the dominant analytical approach in postcolonial studies, which continues to place emphasis on love, sex and desire as a subset of the political.

The affective brings into play questions of sexuality and desire. Given the brutality, legal and extra-legal, directed against homosexuals in the postcolonial world, the issue of homosexuality needs urgent attention. Within postcolonial nationalist discourses, the figure of the homosexual, male or female, is often degraded and aligned with Western perversion in such a way as to secure the moral authority of the postcolonial state. At the same time, the queer often embodies alternatives to hegemonic and/or oppressive articulations of imagined communities and subjectivity. We are interested in papers which offer interventions to prevailing social and political discourses. These may include explorations of non-heteronormative forms of sexual expression within colonial and postcolonial contexts, discourses of desire, debates around the intersections between nationalist and rights-based discourses, the trope of the homosexual within literary texts, queer perspectives, reflections on alternative forms of citizenship, the dissident tradition, etc.

In the aftermath of the 9/11 attacks, ideological and religious polarization has been disturbingly charged with explicit overtones of sexuality and desire. The troubling photographs of Abu Ghraib, the purported sexual and social oppression of Muslim women and girls, the projection of sexual desire onto political extremism, all testify to an older orientalism, which has been reconfigured, once again, to justify the West’s hegemonic ambitions.

In this fraught polarized world, various theories (by Jacques Derrida, Anthony Appiah, Pheng Cheah, etc.) around the filiative, ethical responsibility to others the post-postmodern turn to reconstructed universals (such as love and beauty), and cosmopolitan commitment are particularly resonant. Love, friendship and ethics have become renewed sites of an engagement with the other. Ethics, in recent postcolonial studies, has come to represent a means of going beyond the political, for better or for worse. In the putative absence of alternative political visions, philosophy, it seems, trumps politics.

This interdisciplinary conference is the first of its kind to bring together into productive confrontation issues of love, sex, desire and the postcolonial. It aims to promote collaborative work between academics, activists, and the non-profit community. We invite panel proposals or single presentations from a range of disciplines (including but not restricted to anthropology, legal theory, history, sociology, geography, literary studies, cultural studies, media studies, drama, political science, development studies) on any topic pertaining to the above concerns. We particularly welcome participants from Africa, the Caribbean and Asia.

This conference is co-hosted by Royal Holloway, University of London and the Brunel Centre for Contemporary Writing at Brunel University as well as the Brunel Interdisciplinary Network on Gender and Sexuality, West London.
For more details, visit the Institute of English Studies, University of London at http://ies.sas.ac.uk.

19 juin 2011

BBC World Book Club

De nombreux entretiens sont téléchargeables en podcast sur le site internet de BBC World Book Club, y compris des interviews de Toni Morrison, Derek Walcott, Chinua Achebe, Alice Walker (pour n'en citer que quelques uns) : http://www.bbc.co.uk/podcasts/series/wbc/all.

02 juin 2011

Doctoriales du Texte étranger : 10 juin 2011

La journée de doctoriales du Texte étranger se tiendra le vendredi 10 juin, de 9h30 à 17h30 (lieu de rendez-vous : bureau B344).

Matinée : 9h30 - 12h30

. Heyfa Ounis : "Choix des textes, choix et contraintes des éditions" (Jane Austen)
. Amel Dhifallah : "La multiplicité des voix en lisant le texte romanesque" (Charles Dickens)
. Flora Vailland : "I am the one, I say the one, then the other" (Samuel Beckett)

déjeuner (buffet / "auberge espagnole", sur place)

Après-midi : 14h - 17h30

. Jaine Chemmachery : "La scène coloniale dans les nouvelles de R. Kipling et de S. Maugham"
. Baya Messaoudi : "La violence envers les animaux, la violence envers les hommes : quelle relation ?" (Jean-Paul Sartre)
. Jennifer Randall : "Le texte et son contexte dans l'écriture de la Partition de Attia Hosain (Sunlight on a Broken Column) : une République des Lettres mondiale ou islamique ?"
. Vanessa Sylvanise : "Poétique de la dissimulation chez Toni Morrison et Derek Walcott: pour une littérature postcoloniale des Amériques ?"

Séance ouverte à tout public. Accès : http://www.univ-paris8.fr/L-universite-site-principal.
Pour toute précision : claire.joubert @ univ-paris8.fr.

21 mai 2011

Séminaire Littératures et théories postcoloniales

Transmis par L. Guilhamon :

Chers collègues, chers amis,

Nous aurons le plaisir de recevoir Delphine Rumeau, maître de conférences en littérature comparée à l'Université de Toulouse 2-Le Mirail, lors de la prochaine séance du séminaire "littératures et théories postcoloniales" le 25 mai à l'ENS, salle Simone Weil, de 15h à 17h. Son intervention portera sur l'oeuvre du poète québécois Gaston Miron (L'homme rapaillé, Gallimard, 1999) et s'intitulera: "Poème et non-poème: les recours contre 'l'aliénation délirante' de Gaston Miron".

Nous vous rappelons que ce séminaire est ouvert à tous, n'hésitez pas à faire circuler l'information autour de vous!
Nous nous réjouissons de vous retrouver mercredi prochain et vous souhaitons une bonne fin de semaine.

Lise et Laetitia

13 mai 2011

Journée "Autour de l'oeuvre de Maryse Condé"

"En tous ses ailleurs".
La journée est organisée par Zineb Ali-Benali et Françoise Simasotchi-Bronès :

Jeudi 19 mai, salle D 002, 9h - 17h.
Le programme complet à télécharger : http://www.univ-paris8.fr/Autour-de-l-oeuvre-de-Maryse-Conde.