Soutenance de thèse : Poétique et rhétorique du récit historiographique. Pour un Nouveau discours de l’Histoire
Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
École doctorale « Pratiques et Théories du Sens »
Thèse présentée le 7 décembre 2011 par Bérenger Boulay devant un jury composé de:
Monsieur Bruno Clément (directeur de thèse), professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Madame Catherine Coquio, professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Monsieur Carlo Ginzburg, professeur émérite à l’Université de Californie Los Angeles ; Monsieur François Hartog, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales ; Madame Anne Tomiche, professeur à l’Université Paris-Sorbonne.
Résumé :
Les prolégomènes à un Nouveau discours de l’Histoire présentés dans ce travail cherchent à définir les catégories d’une théorie des formes et des genres de l’écriture de l’Histoire – ou historiographie – et prolongent en les discutant les propositions avancées par Roland Barthes dans « Le discours de l’histoire ». Tout en revendiquant cet héritage, l’étude tient compte des critiques généralement adressées à la sémiologie, au structuralisme et au formalisme : accoler le qualificatif « nouveau » au titre de l’article de Roland Barthes est ainsi une manière de signifier que l’approche morphologique, plus particulièrement narratologique, que nous proposons, si elle s’intéresse d’abord aux propriétés formelles des textes écrits par les historiens, entend rendre compte des différentes manières dont ces textes se réfèrent au réel, la référence n’étant pas la moindre de leurs caractéristiques. De la poétique du récit à la rhétorique démonstrative et testimoniale, nous essayons de parcourir et d’articuler les trois phases qui constituent l’opération historiographique selon Paul Ricoeur, mais dans un mouvement qui trouve nécessairement son ancrage dans l’étude de la phase représentative pour examiner son articulation à la phase explicative/compréhensive et à la phase documentaire. En partant du texte de l’Histoire, nous montrons comment ce dernier peut, à travers l’interaction de la représentation, de l’explication et de l’attestation, acheminer le lecteur vers le réel. Mots-clés : Histoire, historiographie, poétique, rhétorique, narratologie, morphologie textuelle.
Mercredi 07 décembre 2011 de 14h à 18h, salle Max Milner, Galerie Rolin, escalier C, 2e étage, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
École doctorale « Pratiques et Théories du Sens »
Thèse présentée le 7 décembre 2011 par Bérenger Boulay devant un jury composé de:
Monsieur Bruno Clément (directeur de thèse), professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Madame Catherine Coquio, professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis ; Monsieur Carlo Ginzburg, professeur émérite à l’Université de Californie Los Angeles ; Monsieur François Hartog, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales ; Madame Anne Tomiche, professeur à l’Université Paris-Sorbonne.
Résumé :
Les prolégomènes à un Nouveau discours de l’Histoire présentés dans ce travail cherchent à définir les catégories d’une théorie des formes et des genres de l’écriture de l’Histoire – ou historiographie – et prolongent en les discutant les propositions avancées par Roland Barthes dans « Le discours de l’histoire ». Tout en revendiquant cet héritage, l’étude tient compte des critiques généralement adressées à la sémiologie, au structuralisme et au formalisme : accoler le qualificatif « nouveau » au titre de l’article de Roland Barthes est ainsi une manière de signifier que l’approche morphologique, plus particulièrement narratologique, que nous proposons, si elle s’intéresse d’abord aux propriétés formelles des textes écrits par les historiens, entend rendre compte des différentes manières dont ces textes se réfèrent au réel, la référence n’étant pas la moindre de leurs caractéristiques. De la poétique du récit à la rhétorique démonstrative et testimoniale, nous essayons de parcourir et d’articuler les trois phases qui constituent l’opération historiographique selon Paul Ricoeur, mais dans un mouvement qui trouve nécessairement son ancrage dans l’étude de la phase représentative pour examiner son articulation à la phase explicative/compréhensive et à la phase documentaire. En partant du texte de l’Histoire, nous montrons comment ce dernier peut, à travers l’interaction de la représentation, de l’explication et de l’attestation, acheminer le lecteur vers le réel. Mots-clés : Histoire, historiographie, poétique, rhétorique, narratologie, morphologie textuelle.
Mercredi 07 décembre 2011 de 14h à 18h, salle Max Milner, Galerie Rolin, escalier C, 2e étage, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
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