Rencontre avec Seloua Luste Boulbina, et une partie des participants au numéro 10 de la revue Sens public (juin 2009) "Un monde en noir et blanc, Amitiés postcoloniales" Les cahiers n°10 / à l’initiative de Nadia Setti, professeur au Centre de Recherches en Etudes Féminines et Etudes de Genre, avec la participation notamment de Zineb Benali, professeur de littérature française et francophone, Claire Joubert, professeur de littérature anglaise, Martin Megevand, professeur de littérature française, Françoise Simasotchi, professeur de littératures francophones, et Eleni Varikas, professeur d’études de genre et science politique.
Vendredi 11 décembre 2009 de 15h à 17h - Salle de la recherche de
« Dans un monde en noir et blanc, les Indiens les plus foncés de peau ne sont pas noirs, ils sont Indiens. Les Sénégalais ou les Camerounais, en revanche, sont noirs. Au mieux, ils sont - indistinctement - africains. Dans la postcolonie, il subsiste du colonial. Le travail de décolonisation exige patience et persévérance tant les clichés sont pratiquement efficients, les représentations pérennes et les langages inadaptés. Comptons sur nous : telle est la politique de l’amitié. »
(texte de présentation du numéro qui propose des textes de Seloua Luste Boulbina, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Souleymane Bachir Diagne, Myriam Cottias, Crystal Fleming, Stéphanie Melyon-Reinette, Christelle Gomis, Fatma Agoun Perpère, Laura Hengehold, Jean-Godefroy Bidima, Matthieu Renault, Ismaël Sélim Khaznadar, Kader Attia)