Parution : Problèmes d'histoire littéraire indienne, numéro spécial de la Revue de Littérature Comparée (n° 356, oct-déc 2015), dirigé par Claire Joubert (Université Paris 8) et Laetitia
Zecchini (CNRS et CEIAS).
ISBN 978-2-252-03989-2, 138 pages, 25 euros.
Les textes sont d'ores et déjà disponibles en ligne sur la plateforme Cairn.
Présentation :
Fruit du séminaire interdisciplinaire "Problèmes d'histoire littéraire indienne" conduit par C. Joubert et L. Zecchini de 2013 à 2015, cet ensemble d'études vise à explorer les multiples effets de diffraction qui font de la catégorie "histoire littéraire indienne" un objet épistémologique instable et fuyant - au sens où aucun des termes employés ici ("histoire", "littérature", ou même "Inde") ne va de soi. Cette histoire littéraire est problématique non seulement parce que les littératures de l'Inde s'écrivent en plus d'une vingtaine de langues majeures - la catégorie "littérature indienne" suscite à ce titre les mêmes difficultés que la catégorie "littérature mondiale" -, mais aussi en raison de la généalogie orientaliste et coloniale des discours sur ces littératures.
C'est la question centrale des manières dont on a décidé, à telle époque, dans tel pays, pour tel corpus, en fonction de tel usage ou de telle discipline, de ce qu'était la "littérature indienne" et de ce qui faisait "littérature" que nous prenons pour point de départ de notre réfléxion: ce sont les avantages théoriques de cette mobilité que nous cherchons à mettre en lumière, pour leur capacité à répercuter des effets critiques majeurs sur des notions posées au fondement méthodologique des des disciplines littéraires européennes - à commencer par le cadre de la nation. Réfléchir à "l'histoire littéraire indienne" permet ainsi d'interroger, de pluraliser, voire de provincialiser les catégories d'histoire littéraire, d'histoire ou de littérature nationale et, au bout du compte, la catégorie même de "littérature".
Sommaire :
ISBN 978-2-252-03989-2, 138 pages, 25 euros.
Les textes sont d'ores et déjà disponibles en ligne sur la plateforme Cairn.
Présentation :
Fruit du séminaire interdisciplinaire "Problèmes d'histoire littéraire indienne" conduit par C. Joubert et L. Zecchini de 2013 à 2015, cet ensemble d'études vise à explorer les multiples effets de diffraction qui font de la catégorie "histoire littéraire indienne" un objet épistémologique instable et fuyant - au sens où aucun des termes employés ici ("histoire", "littérature", ou même "Inde") ne va de soi. Cette histoire littéraire est problématique non seulement parce que les littératures de l'Inde s'écrivent en plus d'une vingtaine de langues majeures - la catégorie "littérature indienne" suscite à ce titre les mêmes difficultés que la catégorie "littérature mondiale" -, mais aussi en raison de la généalogie orientaliste et coloniale des discours sur ces littératures.
C'est la question centrale des manières dont on a décidé, à telle époque, dans tel pays, pour tel corpus, en fonction de tel usage ou de telle discipline, de ce qu'était la "littérature indienne" et de ce qui faisait "littérature" que nous prenons pour point de départ de notre réfléxion: ce sont les avantages théoriques de cette mobilité que nous cherchons à mettre en lumière, pour leur capacité à répercuter des effets critiques majeurs sur des notions posées au fondement méthodologique des des disciplines littéraires européennes - à commencer par le cadre de la nation. Réfléchir à "l'histoire littéraire indienne" permet ainsi d'interroger, de pluraliser, voire de provincialiser les catégories d'histoire littéraire, d'histoire ou de littérature nationale et, au bout du compte, la catégorie même de "littérature".
Sommaire :