Les recherches sur les savoirs et sur les pratiques scientifiques en situation coloniale se sont multipliées dans les vingt dernières années. Les importantes perspectives critiques ouvertes par le questionnement postcolonial ont mis en évidence les continuités et les effets d’échos qui les relient aux savoirs et aux pratiques contemporains. Comment aborder l’autre aspect de la question : les modalités et les enjeux de la décolonisation scientifique recherchée par tous les acteurs depuis les années 1950 ? Cette journée propose de partir du contexte intellectuel des indépendances pour comprendre certaines des évolutions, autour de notions, de disciplines et d’objets, qui ont préparé et accompagné ce processus complexe.
10h-12 h 30
Discussion : Claude Blanckaert (CNRS)
Frederick Cooper (New York University) : "Le post-colonial, le néo-colonial et le colonial : Réflexions conceptuelles sur le changement politique et social pendant la période de la décolonisation »
Florence Renucci (CNRS) : "La doctrine et la naissance du droit d’outre-mer (1945 -années 70)"
Alice Conklin (Ohio State University) "From Race to Culture ? The 1950 UNESCO Race Statement and its Post-colonial Legacies”
14 h 00 – 18 h 00
Discussion : Ibrahima Thioub (Université Cheikh Anta Diop)
Kmar Bendana (Université de la Manouba) : "Engagement nationaliste et constitution
d’un corpus d’histoire tunisienne entre 1930 et 1960"
Sophie Dulucq (Toulouse II) : "Décoloniser l’histoire à la charnière des indépendances ?
Quelques exemples ouest-africains"
Pascal Bourdaux (EPHE) : "Des religions indochinoises à la recherche vietnamienne sur les religions. Une perspective dialogique de l’étude du fait religieux au XXème siècle "
Camille Lefebvre (Paris I) : "La décolonisation d’un lieu commun : l’artificialité des frontières
africaines. Ou comment les sciences ont balkanisé l’Afrique"
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