Trois fils à suivre à cet automne :
1. concernant la critique noire :
- la seconde exposition organisée par Sarah Frioux-Salgas, prévue au printemps prochain au Musée Branly, autour de Nancy Cunard, et son travail d'anthologisation des voix noires et travaux sur les cultures noires, anglophones et francophones, dans Negro: An Anthology (1935). Cette nouvelle étape vient se placer en prolongement de l'exposition de 2009, sur la revue Présence africaine (cf numéro spécial de la revue du musée, Gradhiva n° 10, Présence Africaine. Les conditions noires : une généalogie des discours),
- la parution de Critique de la raison nègre, d'Achille Mbembe, à La Découverte en octobre. Et l'accueil qui a été fait à l'auteur lors de sa visite à Paris ce mois-ci (Paris 8, Sorbonne, public très nombreux).
- le séminaire "Populations noires de France", organisé par Sylvain Patthieu et al. à Paris 8, entame le programme de sa deuxième année,
- le séminaire "Race et colonialisme. Sur les épistémologies de la décolonisation" (cf http://decolonisationsavoirs.wordpress.com/), a fait évoluer son programme et son intitulé en introduisant "race". Termes antérieurement posés : géopolitique des savoirs, décolonisation des savoirs...
2. concernant le discours universitaire et la situation contemporaine des universités :
après maintenant une série conséquente d'années de réflexion sur les transformations de l'université, qui a construit activement des réponses (syndicales, activistes, associatives - cf SLR, SLU, l'ARESER, etc.) fournies et de plus en plus précisément informées et pénétrantes dans l'analyse historique et conjoncturelle, j'ai l'impression d'un nouveau niveau de pénétration à l'intérieur même des programmes de recherche. Qui est aussi l'engagement dans une autre temporalité de la réaction et de la réflexion, sur la (géo)politique des savoirs, l'histoire des sciences du présent, etc. Le séminaire cité plus haut en est une illustration déjà. Mais aussi :
- n° spécial de la revue Mots. Les langages du politique, n° 102, juillet 2013 : Les discours sur l'enseignement supérieur et la recherche, prend la question à partir de méthodologies de l'analyse du discours.
- un colloque de traductologie annoncé récemment prend également pour objet la question du discours universitaire et du discours de réforme européenne des universités - j'en noterai le détail si j'en retrouve la trace
- parution aussi d'un travail de sociologie d'une grande précision qui compose un tableau des situations de l'université (française en contexte mondial) dans l'enseignement supérieur assez décalé par rapport à l'idée (par exemple médiatiquement) reçue : de Romuald Bodin et Sophie Orange, L'Université n'est pas en crise. Les transformations de l'enseignement supérieur : enjeux et idées reçues (Editions du Croquant, sept. 2013).
- les auteurs seront présents au colloque franco-japonais "Les Réformes universitaires en France, au Japon et au Brésil : pour un bilan critique comparé", le vendredi 13 décembre 2013, ENS Ulm, 9h30-17h30. L'ARESER poursuit ici son travail, initié largement en amont de la vague de réformes LRU, sur la sociologie de l'enseignement supérieur.
3. le mondial : le Texte étranger va très prochainement lancer son programme 2013-2016 sur les "Généalogies du mondial", et au moment où nous réfléchissons aux termes exacts du projet et aux interactions disciplinaires que nous voulons y mettre en oeuvre autour de la question du rapport savoir / pouvoir nous recueillons les nombreuses annonces de projets parallèles qui s'élaborent, à partir de points disciplinaires et de formulations de questions différents. Ces différentes options, et les inventions problématiques qu'elles constituent, sont en elles-même des objets et des compagnons importants pour notre étude. J'en note pour commencer :
- le séminaire "Ecrire et penser avec l'histoire à l'échelle du 'monde' ?", lancé par Catherine Coquio (Littérature comparée, Paris Diderot), en associant littérature, histoire et politique, et annoncé pour un cycle de deux ans,
- le séminaire "Sociologie politique de l’international : configurations transnationales" (2013-2014, LabTop, équipe de recherche de Sciences politiques à Paris 8), co-organisé par Thomas Brisson, Auriane Guilbaud, Mathieu Hauchecorne, Laurent Jeanpierre et Clemens Zobel
- parution annoncée pour le 21 novembre de Tricontinentale, de Roger Faligot, (cf présentation : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Tricontinentale-9782707174079.html), avec une soirée de présentation du livre en présence de l'auteur, le vendredi 22 novembre : cf http://mal217.org/ai1ec_event/la-fabuleuse-histoire-de-la-tricontinentale/?instance_id.
1. concernant la critique noire :
- la seconde exposition organisée par Sarah Frioux-Salgas, prévue au printemps prochain au Musée Branly, autour de Nancy Cunard, et son travail d'anthologisation des voix noires et travaux sur les cultures noires, anglophones et francophones, dans Negro: An Anthology (1935). Cette nouvelle étape vient se placer en prolongement de l'exposition de 2009, sur la revue Présence africaine (cf numéro spécial de la revue du musée, Gradhiva n° 10, Présence Africaine. Les conditions noires : une généalogie des discours),
- la parution de Critique de la raison nègre, d'Achille Mbembe, à La Découverte en octobre. Et l'accueil qui a été fait à l'auteur lors de sa visite à Paris ce mois-ci (Paris 8, Sorbonne, public très nombreux).
- le séminaire "Populations noires de France", organisé par Sylvain Patthieu et al. à Paris 8, entame le programme de sa deuxième année,
- le séminaire "Race et colonialisme. Sur les épistémologies de la décolonisation" (cf http://decolonisationsavoirs.wordpress.com/), a fait évoluer son programme et son intitulé en introduisant "race". Termes antérieurement posés : géopolitique des savoirs, décolonisation des savoirs...
2. concernant le discours universitaire et la situation contemporaine des universités :
après maintenant une série conséquente d'années de réflexion sur les transformations de l'université, qui a construit activement des réponses (syndicales, activistes, associatives - cf SLR, SLU, l'ARESER, etc.) fournies et de plus en plus précisément informées et pénétrantes dans l'analyse historique et conjoncturelle, j'ai l'impression d'un nouveau niveau de pénétration à l'intérieur même des programmes de recherche. Qui est aussi l'engagement dans une autre temporalité de la réaction et de la réflexion, sur la (géo)politique des savoirs, l'histoire des sciences du présent, etc. Le séminaire cité plus haut en est une illustration déjà. Mais aussi :
- n° spécial de la revue Mots. Les langages du politique, n° 102, juillet 2013 : Les discours sur l'enseignement supérieur et la recherche, prend la question à partir de méthodologies de l'analyse du discours.
- un colloque de traductologie annoncé récemment prend également pour objet la question du discours universitaire et du discours de réforme européenne des universités - j'en noterai le détail si j'en retrouve la trace
- parution aussi d'un travail de sociologie d'une grande précision qui compose un tableau des situations de l'université (française en contexte mondial) dans l'enseignement supérieur assez décalé par rapport à l'idée (par exemple médiatiquement) reçue : de Romuald Bodin et Sophie Orange, L'Université n'est pas en crise. Les transformations de l'enseignement supérieur : enjeux et idées reçues (Editions du Croquant, sept. 2013).
- les auteurs seront présents au colloque franco-japonais "Les Réformes universitaires en France, au Japon et au Brésil : pour un bilan critique comparé", le vendredi 13 décembre 2013, ENS Ulm, 9h30-17h30. L'ARESER poursuit ici son travail, initié largement en amont de la vague de réformes LRU, sur la sociologie de l'enseignement supérieur.
3. le mondial : le Texte étranger va très prochainement lancer son programme 2013-2016 sur les "Généalogies du mondial", et au moment où nous réfléchissons aux termes exacts du projet et aux interactions disciplinaires que nous voulons y mettre en oeuvre autour de la question du rapport savoir / pouvoir nous recueillons les nombreuses annonces de projets parallèles qui s'élaborent, à partir de points disciplinaires et de formulations de questions différents. Ces différentes options, et les inventions problématiques qu'elles constituent, sont en elles-même des objets et des compagnons importants pour notre étude. J'en note pour commencer :
- le séminaire "Ecrire et penser avec l'histoire à l'échelle du 'monde' ?", lancé par Catherine Coquio (Littérature comparée, Paris Diderot), en associant littérature, histoire et politique, et annoncé pour un cycle de deux ans,
- le séminaire "Sociologie politique de l’international : configurations transnationales" (2013-2014, LabTop, équipe de recherche de Sciences politiques à Paris 8), co-organisé par Thomas Brisson, Auriane Guilbaud, Mathieu Hauchecorne, Laurent Jeanpierre et Clemens Zobel
- parution annoncée pour le 21 novembre de Tricontinentale, de Roger Faligot, (cf présentation : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Tricontinentale-9782707174079.html), avec une soirée de présentation du livre en présence de l'auteur, le vendredi 22 novembre : cf http://mal217.org/ai1ec_event/la-fabuleuse-histoire-de-la-tricontinentale/?instance_id.
1 commentaire:
et le corps de la femme noire dans la culture ultra-populaire:
http://www.bbc.co.uk/programmes/p01lk782
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