21 novembre 2013

Travaux sur le mondial, suite

Quatre nouveaux points où les questions du mondial sont travaillées cette année :

> Premier séminaire doctoral Mondialisation 2013-2014 : séminaire doctoral de l'EA Histoire culturelle et sociale de l'art, Paris 1. Présentation et programme en ligne, 1ère séance mardi 26 novembre 18h à Beaubourg.

> Séminaire Mouvements sociaux et globalisation, EHESS, Centre d'analyse et d'intervention sociologiques. Présentation, programme et calendrier en ligne.

> Séminaire d'axe du LabTop, EA de sciences politiques à Paris 8 : "Sociologie politique de l'international : configurations transnationales"( 2013-2014). Co-organisé par Thomas Brisson, Auriane Guilbaud, Mathieu Hauchecorne, Laurent Jeanpierre et Clemens Zobel, séances mensuelles, ouvert à tous. La 1ère invitée, le vendredi 15 novembre, était Johanna Siméant : "De quoi est fait le terrain de l'international ?"

> Séminaire Genre et Globalisation : regards croisés sur la globalisation du genre, EHESS, 2013-2015. Présentation et programme en ligne.

Programmes :

Séminaire doctoral Mondialisation :

Fondé et organisé conjointement par des conservateurs et des universitaires, les uns travaillant au Musée National d’Art Moderne, les autres au sein de l’HiCSA (Université Paris I), le « Séminaire Mondialisation » se veut un lieu de recherches et de réflexions consacrées à la progressive mondialisation des relations et des créations artistiques depuis le milieu du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Il entend accompagner et favoriser les démarches muséales et scientifiques qui tendent depuis peu à écrire une histoire plus complète et plus détaillée de l’ensemble de ces phénomènes d’ouvertures et d’échanges mutuels entre différentes régions et cultures du monde. Il réunira, au rythme d’une séance mensuelle, des chercheuses et chercheurs, des doctorants déjà engagés dans cette démarche qui viendront exposer et discuter leurs travaux récents.

La première séance du séminaire aura lieu le mardi 26 novembre 2013 à la Bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou de 18h à 20h.
Yves Mintoogue y présentera 
Sortir l’art africain des bantoustans post-apartheid. Remarques sur le statut des arts africains dans la critique et les institutions muséales européennes.
Sa communication portera sur les attributs et les propriétés auxquelles a longtemps renvoyé le terme « Afrique » dans le discours européen, celles d’un monde à part, figure vivante de la dissemblance, peuplé d’êtres avec qui l’on estimait ne rien avoir en commun. Cette vision de l’Afrique, récusée notamment à partir de la seconde Guerre mondiale, est cependant restée présente sous diverses formes dans la production des connaissances sur « le continent noir ». L’histoire de l’art n’a pas échappé à cet état de choses. La critique de l’art dit « primitif » mais aussi celle de l’art postcolonial ont relayé à leur manière ces lieux communs, lorsque l’Afrique n’était pas simplement présentée comme un « morceau de puzzle manquant » à la carte mondiale de l’histoire de l’art.

Yves Mintoogue, mettra à profit son expérience au sein du programme « Recherche et Mondialisation » du Centre Pompidou pour :
1) montrer que cette sorte de « bantoustan » artistique duquel les arts plastiques africains peinent à sortir ne s’appréhende mieux que lorsqu’on le resitue dans le contexte plus général qui,  au cours du XXème siècle, a vu bien d’autres disciplines œuvrer à la production de connaissances (ou ce qui en tenait lieu) assimilant l’Afrique à un « hors-monde » à l’humanité problématique (ce fut le cas en philosophie, histoire, sociologie, anthropologie, ethnologie) ;
2) questionner certains des attributs que l’on prête à  l’art africain en essayant de les mettre en dialogue avec des objets de recherche et des matériaux autres, tirés de son travail de thèse en préparation et liés aux rapports qu’il met en exergue entre les formes de la culture endogène et les luttes politique dans le Cameroun colonial.

Yves Mintoogue est doctorant en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (CESSP-CRPS), il est lauréat de la bourse « mondialisation et études culturelles » du Centre Pompidou 2013.
Attention : le musée étant fermé les mardis, vous serez accueillis à l'entrée du personnel (située à l'angle sud est du musée - entre la rue Beaubourg et la rue du Renard) à 17h55. Un seul accès collectif à la Bibliothèque Kandinsky étant possible, nous vous remercions de votre ponctualité !
La prochaine séance aura lieu le 17 décembre 2013 à 18h.
Vous êtes tous invités à y participer ! 

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Séminaire Mouvements sociaux et globalisation

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.
Vendredi de 15 h à 18 h (bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 18 janvier 2013 au 14 juin 2013. La séance du 14 juin se tiendra salle 3, 105 bd Raspail 75006 Paris. Détail du calendrier ci-dessous :
  • Vendredi 18 janvier 2013 = salle 1
  • Vendredi 1er février 2013 = salle 1
  • Vendredi 15 février 2013 = salle 2
  • Vendredi 1er mars 2013 = salle 1
  • Vendredi 5 avril 2013 = salle 640 (6e étage, bât. Le France)
  • Vendredi 19 avril 2013 = salle 1
  • Vendredi 24 mai 2013 = salle 2
  • Vendredi 31 mai 2013 = séance annulée
  • Vendredi 7 juin 2013 = séance reportée au 14 juin
  • Vendredi 14 juin 2013 = salle 638 (6e étage, bât. Le France)
La globalisation n'a pas diminué la capacité d'agir des citoyens mais en a considérablement transformé les modalités. L'un des grands enjeux de la sociologie contemporaine est de comprendre comment se construisent des acteurs dans ce contexte et comment ils contribuent à la transformation de la société.
À partir de recherches empiriques et dans une perspective internationale, ce séminaire mobilisera des contributions de différents courants de la sociologie des mouvements sociaux et de la société civile globale pour pointer les enjeux et les limites d’acteurs qui ont émergé dans ce contexte. Après avoir dessiné les contours de cette approche, nous l’appliquerons successivement au mouvement altermondialiste, aux mobilisations des indignés et des « occupiers », aux réseaux internationaux pour la justice climatique, aux acteurs du « buen vivir » en Équateur, à la consommation critique et à l’internationalisation de mouvements populaires.
18 janvier 2013 : Mouvements sociaux et globalisation. Enjeux théoriques et épistémologiques.
  • 15h-16h30 Mouvements sociaux et capacité d’agir à l’âge global.
  • 16h30-18h : Breno Bringel (Université de Rio de Janeiro) : "Défis théoriques pour l'étude des mouvements sociaux dans l'ère globale"
1er février 2013 : Altermondialisme, Occupy et au-delà : devenir acteurs à l’âge global.
15 février 2013 : Les « mouvements de 2011 » deux ans plus tard. Enjeux communs et limites.
1er mars 2013 : Une perspective sur la sociologie des mouvements sociaux en France. Nonna Mayer (Centre d’Etudes Européennes, Sciences Po). Séance commune avec le séminaire du RT 21 « Mouvements sociaux » de l’AFS.
5 avril 2013 : Forum Social Mondial 2013 : perspectives croisées
  • 15h-16h30 : Cosmopolitan Futures. Autour du livre de Giuseppe Caruso.
  • 16h30-18h30: Premiers bilans du Forum Social Mondial 2013 (Tunis, 23-28 mars)
Avec Gus Massiah (CRID), Nicola Bullard (Focus on the Global South) et Giuseppe Caruso (University of Helsinki)
19 avril 2013 : De la consommation critique aux débats sur le changement climatique : Un renouveau des mouvements écologistes?
24 mai 2013 : Beyond North/South Dichotomy. Social movements and cunning states, Shalini Randeria (Université de Genève)
7 juin 2013 : Erik Neveu (Sciences Po Rennes) : Soixante-huitards ordinaires. La mémoire relative à la "Génération" 68 comme obstacle épistémologique.
Séance commune avec le séminaire du RT 21 « Mouvements sociaux » de l’AFS.
14 juin 2013 :
  • 15h-16h30 : Benjamín Tejerina (Université du Pays Basque à Bilbao).
  • 16h30-18h : Mouvements sociaux et globalisation. Une synthèse des discussions.
Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)
Mentions & spécialités :
Renseignements : par courriel.
Direction de travaux d'étudiants : se renseigner par courriel.
Réception : sur rendez-vous.
Niveau requis : ouvert à tous les étudiants de master.
Site web : http://www.ehess.fr/cadis
Adresse(s) électronique(s) de contact : geoffrey.pleyers(at)uclouvain.be

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Genre et Globalisation. Regards croisés sur la globalisation du genre

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.
3e lundi du mois de 16 h à 19 h (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 18 novembre 2013 au 16 juin 2014. Séance supplémentaire le 7 avril 2014 en collaboration avec le CEDREF-Université Paris-Diderot (Salle 268 du bâtiment Olympe de Gouges, Université Paris Diderot, accès par la rue Jeanne Chauvin. Lien plan : http://www.univ-paris-diderot.fr/DocumentsFCK/implantations/File/Plan_A3_GE_2012-2013.pdf)
Note : Le séminaire « Genre globalisé/GLOBALGENDER. Regards croisés sur la globalisation du genre » est organisé dans le cadre du projet ANR homonyme (2013-2015).
Descriptif :
En écho à des recherches universitaires alimentées par des prises de position critiques féministes, de nouvelles problématiques ont été inscrites pendant les dernières décennies sur les agendas de gouvernement. Adopté par de nombreux acteurs institutionnels, le genre est devenu un outil bureaucratique d’action publique en faveur de l’égalité et une catégorie globale d’intervention publique vouée à reconfigurer l’organisation sexuée des sociétés.  S’il reste un instrument heuristique fort puissant, le concept n’en est pas moins désormais un véritable instrument de gestion sociale et de gouvernement politique du monde contemporain. Son appropriation technocratique s’accompagne d’une requalification, voire même d’un éclatement de ses significations, à la faveur d’usages et de véhicules multiples.
Inscrit dans une optique résolument interdisciplinaire, le séminaire “Genre Globalisé” s’attache depuis plusieurs années à déchiffrer les logiques, sociales et politiques, de la prolifération et de la diversification des usages, des contextes, des acteurs et des sens attachés au concept de genre, ainsi que ses modalités de circulation - en particulier les contraintes et les ressources qu’il présente vis-à-vis de populations, Etats et sociétés civiles contrastés.
Les travaux présentés se rassemblent autour de l’hypothèse forte que le genre est une catégorie heuristique pour la sociologie politique de la globalisation. Elle sera déployée à travers l’analyse de phénomènes internationaux à différentes échelles et sous différents angles : production et diffusion de normes de gouvernement à prétention universelle ; transnationalisation des répertoires d’action et des discours des groupes militants ; production internationale, transferts et circulations de savoirs de différents types (académiques et politiques notamment, mais aussi juridiques et économiques) ; multiplication et diversification des échelles d’action (locale/nationale/supra ou transnationale) et articulation entre ces échelles par l’intermédiaire d’acteurs multipositionnés et de réseaux qui croisent les espaces décisionnaires et d’action.
Organisation:
8 séances mensuelles de 3 heures, avec deux interventions par séance et une discussion transversale.
Programme :
18 novembre 2013 : Séance introductive
16 décembre 2013 : « Genre et mobilisations transnationales, questions de méthode »
  • Élisabeth Marteu (politiste, IEP Paris)
  • Isabelle Giraud (politiste, chercheuse associée Institut des Études Genre, Université de Genève)
20 janvier 2014 : « Dette imaginaire et endettement des femmes. Les impostures du développement »
  • Monique Selim (anthropologue, directrice de recherche à l’IRD)
  • Magalie Saussey (socio-anthropologue, Université Catholique de Louvain)
17 février 2014 : « Les mouvements des femmes en Iran et au Tadjikistan entre mobilisation de classe et institutionnalisation »
  • Azadeh Kian (professeure de sociologie, CEDREF-CSPRP Université Paris 7 Diderot))
  • Lucia Direnberger (sociologue, CEDREF-CSPRP  Université Paris 7 Diderot)
17 mars 2014 : « Perceptions et définitions des violences basées sur le genre : entre interculturalité et instrumentalisation »
  • Jane Freedman (professeure de sociologie, Université Paris 8)
  • Élisabeth Hofmann (maîtresse de conférences, Université Bordeaux 3)
7 avril 2014 : « Les débats autonomisation-institutionnalisation au sein du féminisme latino-américain et caribéen : stratégies de mobilisation et analyses des questions de classe, "race" et sexualité »
  • Jules Falquet (maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches, sociologue, CEDREF-CSPRP, Université Paris 7 Diderot)
  • Delphine Lacombe (sociologue, ingénieure d’études, CNRS MISHA Strasbourg)
* Salle 268 du bâtiment Olympe de Gouges, Université Paris Diderot, accès par la rue Jeanne Chauvin. Lien plan : http://www.univ-paris-diderot.fr/DocumentsFCK/implantations/File/Plan_A3_GE_2012-2013.pdf
19 mai 2014 : « Collaboration et compétition dans la promotion des droits des femmes: féministes, réformateurs et philanthropes »
  • Ioana Cîrstocea (sociologue et politiste, CNRS, SAGE UMR 7363 Strasbourg)
  • Mathieu Caulier (socio-anthropologue, chercheur associé IFRIS)
16 juin 2014 : Séance de conclusion

Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)
Mentions & spécialités :
Intitulés généraux :
Renseignements : Delphine Lacombe par courriel.
Direction de travaux d'étudiants : sur rendez-vous (cf. adresses électroniques des responsables).
Adresse(s) électronique(s) de contact : ioana.cirstocea(at)misha.fr, delphine.lacombe(at)misha.fr, emarteu(at)hotmail.com

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