je transmets :
Dans un nouveau dossier critique intitulé "Ce qui a fait signe & ce qui fait sens", Acta fabula se penche sur la mémoire de la linguistique, et les grandes figures de son histoire: Saussure et Benveniste, qui ont tous deux récemment fait l'objet d'une salve d'éditions et d'études susceptibles de renouveler l'approche de la langue que nous leur devons, mais aussi le Cercle linguistique de Prague, et plus à l'Est encore: l'école russe des années 1920 et 30, qu'on aurait tort de réduire au seul Bakhtine: Volochinov, Jakubinskij, et quelques autres. Avec ce dernier dossier critique, Acta Fabula voudrait donc réaffirmer le sens des trajectoires intellectuelles et humaines de trois penseurs au moins ; de le (re)trouver, par la prise en compte du contexte intellectuel auquel chacun répondait et par l’attention au travail de la pensée dont les manuscrits inédits permettent de suivre la trace, mais aussi de le (ré)investir, grâce à la compréhension de la dimension historique de notre propre lecture, et au gré de l’arbitraire découpage disciplinaire actuel. Ces réflexions posent « un regard nouveau pour un dire nouveau » non seulement sur le passé, mais aussi, souhaitons-le, sur l’avenir des sciences humaines.
Sommaire :
Dans un nouveau dossier critique intitulé "Ce qui a fait signe & ce qui fait sens", Acta fabula se penche sur la mémoire de la linguistique, et les grandes figures de son histoire: Saussure et Benveniste, qui ont tous deux récemment fait l'objet d'une salve d'éditions et d'études susceptibles de renouveler l'approche de la langue que nous leur devons, mais aussi le Cercle linguistique de Prague, et plus à l'Est encore: l'école russe des années 1920 et 30, qu'on aurait tort de réduire au seul Bakhtine: Volochinov, Jakubinskij, et quelques autres. Avec ce dernier dossier critique, Acta Fabula voudrait donc réaffirmer le sens des trajectoires intellectuelles et humaines de trois penseurs au moins ; de le (re)trouver, par la prise en compte du contexte intellectuel auquel chacun répondait et par l’attention au travail de la pensée dont les manuscrits inédits permettent de suivre la trace, mais aussi de le (ré)investir, grâce à la compréhension de la dimension historique de notre propre lecture, et au gré de l’arbitraire découpage disciplinaire actuel. Ces réflexions posent « un regard nouveau pour un dire nouveau » non seulement sur le passé, mais aussi, souhaitons-le, sur l’avenir des sciences humaines.
Sommaire :