Article de Chloé Laplantine, paru dans le dossier "Ce qui a fait signe et ce qui fait sens" d'Acta Fabula, (octobre 2013, vol. 14, n° 7), à propos de l'édition des Dernières leçons d'Emile Benveniste (Collège de France, 1968-1969 (paru au Seuil, 2012) :
Pour le texte complet, cf en ligne : http://www.fabula.org/revue/document7280.php
Par rapport à Michel Foucault, Claude Lévi-Strauss, Jacques Lacan, Émile Benveniste peut apparaître, aux yeux de certains, comme une figure de second plan dans le paysage des sciences humaines du xxe siècle. Pourtant la portée de sa théorie du langage dépasse les problèmes posés dans le cadre d’une discipline (la linguistique), car cette théorie du langage devient un point de vue pour parler de l’homme — la langue est « l’interprétant de la société1 » —, et en cela c’est une anthropologie du langage qu’il écrit. On reproche parfois à Benveniste de n’avoir réalisé qu’une œuvre dispersée, de ne pas avoir écrit une somme de sa théorie du langage, comme si questionner le langage à travers l’étude de problèmes précis que posent les langues n’était qu’émiettement de la pensée (il publie 300 articles et une dizaine de livres), quand au contraire c’est la cohérence et la force d’une pensée par problèmes qui s’affirme ainsi. Expliquant le choix du titre de son recueil d’articles Problèmes de linguistique générale — titre qui prolonge le « Cours de linguistique générale » de Saussure et critique certainement l’objectivisme des Éléments de linguistique générale de Martinet —, Benveniste explique :
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Pour le texte complet, cf en ligne : http://www.fabula.org/revue/document7280.php
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